Sommet de l’UA : les questions de jeunesse sous l’ombre des grandes questions d’actualité

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Le sommet de l’UA s’est ouvert ce jeudi 30 juin 2011 à Malabo, dans la capitale de la Guinée Equatoriale. Cette rencontre de l’organisation devra placer en son centre l’importante question de la jeunesse africaine et de son autonomisation. Mais cette thématique ne pourra occulter d’autres questions d’actualité comme on s’y attend logiquement à chaque sommet de l’Union Africaine.

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Ils   sont de plus en plus nombreux, les  jeunes africains, confrontés à des difficultés de tout genre, notamment celle liée à la question de l’emploi. Il était donc temps que l’organisation panafricaine se penche sur cette question de la jeunesse, surtout après l’expérience de la révolution arabe dont on se souvient que le désespoir de la jeunesse a constitué l’évènement déclencheur. Les chefs d’Etats débattront donc pour trouver les voies et moyens d’« Accélérer l’autonomisation des jeunes pour le développement durable ». C’est le thème central du sommet et qui risque fort de se retrouver à l’ombre des grands dossiers du moment.

Le dossier libyen, immanquablement à l’ordre du jour.

Les récents développements dans le dossier libyen font devoir aux chefs d’Etats Africains de reconstituer le puzzle afin de regagner leur place dans la résolution de cette crise. Le présent sommet sera crucial pour l’Union Africaine  quant à sa position face à la crise libyenne. Jusqu’à l’ouverture du sommet, les désaccords sur ce dossier constituaient toujours un fait saillant de l’actualité. L’Union Africaine campe officiellement sur sa position qui tient à une feuille de route pour une solution politique et africaine. Mais d’un autre côté, la position prise par certains chefs d’Etats a fragilisé le rôle de l’Union dans la résolution de cette crise. Ce sujet se discute cependant au regret de l’absence de certains dirigeants.

Les grands absents du sommet et les nouveaux arrivants

Des absents, il y en a à ce sommet comme, et pas des moins remarquables. En effet, la crise sociale et politique que son pays traverse a empêché le président sénégalais de prendre part à ce sommet, alors  que le dossier libyen sera au menu. Le sommet se déroule cette fois en l’absence remarquée de grands chantres du panafricanisme, à commencer par le colonel Kadhafi. En revanche, le cercle de dirigeants africains comptera désormais avec de nouvelles têtes, comme le président ivoirien Alassane Ouattara, Alpha Condé de la Guinée Conakry, Youssoufou Mahamadou du Niger.

Des ordres de jour toujours non maitrisés

Dans un continent en proie à des crises de divers ordres, on ne s’étonnera guère qu’une organisation d’intégration comme l’UA ait du mal à maitriser l’ordre de ses priorités. On le voit bien à chaque sommet où des questions surprises ou imprévues viennent ravir la vedette aux thématiques prévues. Finalement les questions d’ordre politique et institutionnel seront encore et pour longtemps prioritaires à celles qui touchent au bien-être des peuples africains. A quand donc une Union Africaine des peuples ?


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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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