Assises nationales sur les reformes politiques: Le discours franc de Luc Adolphe Tiao

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Le Premier ministre Luc Adolph Tiao était présent ce matin à l’ouverture des assises nationales au palais des sports de Ouaga 2000. L’allocution d’ouverture qu’il a eu la charge de prononcé ne semble pas laisser l’ombre d’un doute sur le désir du gouvernement de voir sortir de ces assises des conclusions salvatrices pour le Burkina Faso. comme il a si bien dit : « Il vous (les délégués NDLR) revient d’apporter votre solide contribution à l’écriture de l’histoire politique de notre pays ». A travers les lignes qui suivent nous vous proposons quelques points saillants de ce discours.
Son Excellence Luc Adolphe TIAO. Photo: Burkina24
Son Excellence Luc Adolphe TIAO. Photo: Burkina24
Nécessité de transcender les clivages et divergences pour s’accorder sur l’essentiel

Luc Adolphe Tiao (LAT), estime qu’en cet instant solennel d’ouverture des assises nationales, les burkinabé doivent être animés par des sentiments. Premièrement, il note le sentiment d’être habités par une même volonté à poursuivre le dialogue qui nous rassemble lorsqu’il s’agit de l’avenir politique, économique et social de notre pays et celui d’être ensemble et capables de transcender nos clivages et divergences pour nous accorder sur ce qui apparaît fondamentalement essentiel. Il estime ensuite que les burkinabé devrait être aussi habités par le sentiment d’être toujours prêts à faire prévaloir les valeurs de tolérance et de respect de la différence pour sauvegarder cette volonté commune de vivre ensemble. Pour le premier ministre, il faut tous ces sentiments pour parvenir à préserver l’unité de « notre chère Nation ».

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La démocratie comme socle pour l’édification d’un Burkina émergent

LAT considère que les récents évènements dans le monde et sur le continent africain montrent combien les peuples sont attachés à la liberté, à la justice et à la démocratie. Poursuivant, il pense qu’au Burkina Faso, le meilleur enseignement que nous avons tiré de la crise sociale qui a ébranlé les fondements de notre société, est qu’il faut opérer des améliorations notables dans notre système de gouvernance politique et judiciaire, administrative et économique. Pour le premier des ministre burkinabé, ce sont ces préalables qui ont justifié la décision du Président du Faso, d’ »initier cette importante réflexion sur les réformes politiques, indispensables à l’édification d’un Burkina émergent ».

Il faut plus pour parachever cette oeuvre historique

Pour le chef du gouvernement burkinabé, des pas importants ont été franchis et ceux qui restent à franchir sont tout aussi décisifs pour parachever cette œuvre courageuse et historique que représente ces assises. Il a donc voulu par son discours, remercier tous les acteurs, c’est à dire, les représentants des partis politiques et de la société civile, les notabilités coutumières et représentants des communautés religieuses ,… qui sont à l’origine des avancées significatives enregistrées par le processus de réflexion. Aussi, a-t-il exhorté les délégués à des « débats francs, débarrassés de toute passion ». Il a souhaité en passant que la franchise, la tolérance, le respect  de la différence et le consensus soient encore une fois de mise tout au long des discussions.

Tout le monde nous voit

« N’ayons aucune crainte à le relever et à l’avoir présent à l’esprit ; à cette étape du processus, les opinions nationale et internationale ont les yeux rivés sur vos travaux » . Cette interpellation du premier ministre a sonné comme une cloche dans les oreilles des participants à cette cérémonie.  Puis, insistant, il a relevé qu’il appartenait aux différents délégués d’apporter leur solide contribution à l’écriture de l’histoire politique du Burkina.

« Vos recommandations recevrons une suite favorable »

LAT a tenu à rassurer les délégués pour les assises que « les recommandations qui sortiront de cette démarche globale seront immédiatement mises en œuvre pour ce qui est consensuel et les voies indiquées pour approfondir les éléments non consensuels seront également empruntées sans tergiversations ». Il dira pour fermer cette parenthèse que « c’est à ce prix seulement que la paix est possible, que la paix sera à notre portée », tout en insistant sur le fait que « la démocratie est une construction permanente et sujette à des réajustements continus ».

« Le destin du Burkina est entre vos mains »

Le premier ministre de crise reviendra plusieurs fois sur la responsabilité des délégués  » à décider du destin de notre peuple épris de paix, de justice, de bonne gouvernance et de développement durable ». Après quoi, il a souhaité l’onction de Dieu sur eux et sur les travaux qu’ils vont mener. Pour l’ex ambassadeur du Burkina en France,  les travaux des délégués ouvriront les voies les meilleures pour lutter contre la mal gouvernance ainsi que les instincts de destruction et la misère.

 

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