Bureau Burkinabè des Droits d’Auteurs (BBDA) et certains de ses membres, un début de bras de fer ?

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M. Balamine OUATTARA, Directeur du BBDA.

Depuis le mardi 29 mai, un mécontentement général s’est emparé d’un groupe d’artistes qui s’était rendu  au sein de la structure qui gère leurs droits pour rentrer en possession des fonds issus de l’usage fait de leurs œuvres sur  les stations radio, les maquis et autres lieux de distractions. Parmi eux, un groupe qui se sent lésé dans la répartition des fruits de ses labeurs, s’est momentanément soulevé. 

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Des moments chauds au sein du BBDA. Un groupe d’artistes s’élève contre une situation qu’il juge inappropriée. Les montants à eux remis par la structure laisse à désirer. Trente cinq francs (35F) pour certains, et quatre cents francs (400Fcfa) pour d’autres. Selon eux, les fruits de leur labeur devraient en être au-delà. Ils se fondent sur des faits qu’ils jugent révélateurs de leur position. Des proches leur auraient rapporté que leurs œuvres sont très écoutées sur les antennes de nos médias. Pour eux, le BBDA crée une scission entre les artistes. Certains sont mieux traités que d’autres lors de la distribution des droits. Cela constitue-t-il une raison pour un pareil soulèvement ?

Selon le Directeur du BBDA, les règles sont les suivantes. Le Bureau envoie des fiches aux stations de radios qui sont tenus d’y marquer, le nom de l’auteur des oeuvres, de l’arrangeur, le titre de la chanson, la durée, la face A ou B (si c’est une cassette), le titre de l’émission, le nom de l’animateur, etc. Les informations ainsi recueillies  servent à comptabiliser le nombre de fois que chaque artiste a pu être diffusé sur les radios.  C’est alors que l’on procède aux décomptes afin de repartir les montants obtenus entre les artistes. Selon le Directeur du BBDA, c’est sur ces faits vérifiables, provenant des stations radios et autres structures que l’on calcule les montants que la structure doit à chaque artiste. Cependant, certaines radios peuvent omettre de porter sur ces fiches les noms de certains artistes dont les productions ont été diffusées. Il reviendra donc à ces radios de se mettre à jour et de reverser cette somme au BBDA qui se chargera de les repartir entre les artistes.

Vu sous cet angle, les artistes ne doivent donc pas s’offusquer des montants que la structure leur a attribués. Ils devront donc faire la preuve que leurs œuvres ont effectivement été diffusées afin que le BBDA entame des procédures adéquates. Se présenter devant la structure protectrice de leurs droits et faire un scandale afin d’être entendu, ne fera qu’envenimer la situation. Proférer des propos belliqueux comme « ça passe ou ça casse », n’est pas digne des artistes qui sont le miroir de la société. En cela, ils devraient être un modèle pour la jeune génération qui veut s’inspirer de leurs actes.

                                                                                                                                     Rialé

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Rialé est artiste-comédien et résidant a Ouagadougou.

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Un commentaire

  1. Euh ! vraaiment!!!! …. je penses qu’il faut un syst?me de validation du titre =artiste= au sein du BBDA, et j’allais ? ma modeste proposition, demander ? BBDA d’obliger un album minimum 8 titres pour Etre admis membre artiste BBDA. car nous voyons d’autre avec un seul titre d?clare se tape la poitrine soit disant artiste et g?n?ralement c’est sont ceux la qui sont les hauts parleurs bref……….juste un mon point de vu. Sylvain Studio ZEBRE

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