Lutte contre la désertification: Les medias comme partenaires des organismes spécialisés

publicite
Le présidium lors de la cérémonie d'ouverture de l'atelier. au centre le ministre algérien de l'agriculture Rachid BENAISSA

Alger a accueilli du 29 au 31 mai 2012 un atelier régional d’information sur la dégradation des terres, la désertification et la sécheresse pour les journalistes. Il s’agit d’une rencontre préparatoire zone Afrique du sommet mondial du développement durable Rio+20 pour les médias. Une vingtaine de journalistes du continent africain ont participé à cet atelier de 3 jours organisé par la Convention Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification CNULCD et le Ministère algérien de l’Agriculture et du Développement Rural.

La suite après cette publicité

A 3 semaines du sommet mondial du développement durable Rio + 20, la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification et le gouvernement algérien s’appuient sur les medias  pour porter haut la voix de toutes les communautés à ce rendez-vous planétaire. 20 ans après le sommet de Rio, il y a d’immenses défis à relever pour sauver la planète de la dégradation des terres et de la  sécheresse. Un problème mondial qui nécessite une démarche intégrée aussi bien au niveau national qu’international.

Les medias ne doivent pas être considérés comme des acteurs extérieurs mais comme des partenaires qu’il faut impliquer dans cette approche, a souligné le ministre algérien de l’agriculture et du développement rural Rachid BENAISSA à l’ouverture des travaux. Selon le secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification Luc GNACADJA, les terres sont dégradées partout dans le monde . En effet, 12 millions d’hectares de terre sont perdus chaque année soit une superficie égale à celle du Benin. Aussi, ce sont 25 000 espèces végétales de la biodiversité qui disparaissent annuellement. 1 milliard et demi de personnes sont directement touchées par le phénomène. Et selon une étude du directeur du Earth Institute de l’Université de Columbia aux Etats-Unis, l’économiste Jeffrey SACHS, 8 conflits sur 10 ont lieu dans les zones sèches.

Luc GNACADJA secrétaire exécutif de la CNULCD:"Zéro taux de dégradation des terres, c'est ce que nous allons prôner à Rio''

Il ne s’agit donc pas d’un hasard, les ressources se raréfient d’où l’urgence de procéder a la réhabilitation des terres dégradées au risque d’enregistrer de nouveaux conflits. 2 milliards d’hectares de terre peuvent être restaurées dont 1 tiers en Afrique, continent le plus vulnérable aux changements climatiques. Ce qui va améliorer le niveau de vie des populations et préserver les écosystèmes. Urgence d’agir, en 2050 la planète  va accueillir 2 milliards d’habitants supplémentaires. La moitié de ce surplus viendra du continent africain qui compte déjà 21 pays sur les 36 qui connaissent l’insécurité alimentaire.

Il faut donc une action concertée Etats – secteur privé – communautés pour minimiser les crises que la dégradation des terres va engendrer les années à venir. La résolution de ces crises reviendra plus chère que leur prévention estime l’organisme spécialisé des Nations Unies la CNULCD qui proposera à Rio de Janeiro une nouvelle dynamique pour la restauration des terres à travers 2 principaux thèmes :  »une économie verte dans le contexte de l’élimination de la pauvreté » et  »un cadre institutionnel en faveur d’un développement durable ».

20 ans après le sommet de la terre, amener les journalistes à voir de plus près les échecs et les succès de la Convention qui en a découlé est aussi un des objectifs de cet atelier. Il en est ressorti lors de la premiere journée que des actions de communication restent toujours à mener et le pays hôte l’Algérie, qui préside la Convention des Parties Prenantes possède une des meilleures expériences en matière de gestion durable des terres. Le deuxième jour de cet atelier a été consacré à des visites de terrain à 350 km d’Alger dans la Wilaya de Djelfa. Les journalistes et la délégation de la CNULCD ont pu visiter entre autres des Instituts de recherches sur la désertification, des projets de réhabilitation et de gestion durable des terres (barrage vert), aussi une exploitation agricole mise en valeur et consolidée par des actions de protection (brises vents et fixation des dunes).  Le projet qui a retenu le plus l’attention des visiteurs est celui de la famille Haaran à Djelfa, une communauté rurale pastorale vivant dans une zone touchée par la désertification qu’elle va réhabiliter grâce aux programmes de lutte contre la désertification et à la réalisation d’actions économiques.

C. M. Félix OUEDRAOGO à Alger

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×