Théâtre : « Les Bacchantes » avec Irène TASSEMBEDO

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Ce samedi 10 novembre 2012 était la clôture des différentes représentations de la pièce de théâtre Les Bacchantes de Euripide, auteur grec. Dans l’arène de lutte de l’Institut National de la Jeunesse de l’Education Physique et des Sports (INJEPS), les acteurs, sous la direction de Irène TASSEMBEDO, nous ont replongés dans la mythologie grecque qui n’est pas vraiment loin de nos réalités.

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D’Inde en Grèce

 Dionysos, fils de la mortelle Sémélé et du dieu Zeus est poussé à la vengeance. Sa mère fut foudroyée par son père, et ce par la faute de  Héra, déesse et jalouse que son homme (Zeus) soit amoureux d’une mortelle. Parti de l’Inde, en passant par l’Orient, l’Asie mineure, l’Egypte, la Thrace (Bulgarie actuelle), et enfin la Grèce, Dionysos est de retour à Thèbes, cité où sa mère a perdu la vie. Lui aussi dieu, parce que né d’un dieu, il a son culte qu’il faut respecter.

Mais Penthée, jeune roi de Thèbes, à qui son grand-père  Cadmos a confié la gestion du pouvoir, ne veut rien entendre de cette oreille et refuse de lui reconnaître ce caractère. Dionysos est très remonté. Il cache sa vraie identité et entreprend de provoquer la perte de la famille royale. Il provoque au sein des femmes de Thèbes, une folie qui va toutes les transformer en Bacchantes poussées à célébrer son culte, du vin et des orgies. Elles deviennent même ses instruments de vengeance contre les égarements de Penthée, exécuté par les mains de sa propre mère, Agavé.

A l’INJEPS comme à Athènes

Dans une arène de l’INJEPS rappelant l’espace du Théâtre grec, la mise en scène de Irène TASSEMBEDO nous expose les tribulations de Penthée et de Dionysos dans un univers où humain et dieu sont à couteaux tirés. Deux êtres qui ne sont pas logés aux mêmes enseignes et dont les intérêts divergent profondément.

Toute cette alchimie se révèle un réel moment de découverte du travail d’une chorégraphe de renommée internationale qui s’intéresse aussi au théâtre et au cinéma où elle est reconnue comme une comédienne très appréciée. Pour sa première mise en scène,  Irène TASSEMBEDO s’est intéressée à ce texte écrit  au IVème siècle avant JC mais qui est toujours d’actualité. Sur scène, le chœur de femmes, le coryphée (chef du chœur), les musiciens qui accompagnent les différents moments du spectacle, donnent à cette création l’allure d’une grande messe où les humains qui essaient de se mesurer aux dieux y laissent parfois leur vie.

Que les aînés se parlent sans tabou

Prévue pour se dérouler dans le cadre des RECREATRALES 2012, cette création a ensuite été faite hors de cet évènement international très reconnu. Les raisons sont multiples. Mais tout porte à croire à une profonde divergence qui a plongé les deux parties à rompre les liens importants du dialogue. Pourvu que les choses se remettent en place et que les aînés de ce milieu se parlent sans tabou.

 

 

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Rialé est artiste-comédien et résidant a Ouagadougou.

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