Union pour le Progrès et le Changement (UPC) : Le 29 juin, sortons et marchons !

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Les partis de l’opposition politique au Burkina Faso, organisés dans le cadre du Chef de file de l’Opposition, ont décidé d’organiser le 29 Juin 2013, une Journée Nationale de Protestation Citoyenne, contre la mise en place du Sénat, et contre la politique du gouvernement en général.

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Membre à part entière de l’opposition politique, l’UPC soutient pleinement cette action, dont l’opportunité et la pertinence ne sont plus à démontrer. Notre parti estime qu’il est temps que la voix des burkinabè soit fortement entendue, dans la dénonciation de la longue liste des maux qui minent notre société et le fonctionnement de nos pouvoirs publics, et qui sont le résultat de la politique économique et sociale menée par nos dirigeants :

- la pauvreté des populations ne recule pas, et toutes les études sérieuses le confirment ; les ménages de notre pays sont durement confrontés à l’augmentation constante des prix des produits de grande consommation (riz, légumes, viande, huile, carburant, gaz, essence, etc…) alors que les salaires stagnent ;

 ?
- la politique de l’éducation, dont on décline les mérites colloque après colloque, a pour résultat sur le terrain des écoles sans enseignants et des enfants qui lisent sous des paillotes ;

- à l’université, les étudiants, futurs cadres de la nation, se lèvent à 5h du matin pour espérer trouver une place en amphithéâtre et suivre des cours dispensés par des enseignants démotivés, sèchent les cours pour pouvoir trouver une place au restaurant universitaire, vivent de la mendicité et parfois hélas de la prostitution, pour sortir avec des diplômes dont la finalité est le chômage.

- les centres de santé du pays (Csps, cma, hôpitaux etc..) offrent le spectacle désolant d’un dénuement total ; exemple typique, l’hôpital Yalgado, ne dispose ni des équipements adéquats, ni du personnel suffisant pour traiter les malades ;

- l’insécurité gagne chaque jour du terrain, non seulement dans les villes et villages, mais surtout sur nos routes, théâtre de nombreux et fréquents braquages ;

- la corruption est devenue un sport national, qui se pratique dans toutes les sphères administratives et économiques ; elle est surtout le fait de hauts responsables peu intègres, qui sont encouragés par l’impunité qui règne et dont l’illustration parfaite est le sort réservé aux nombreux rapports des organes d’inspection qui dorment dans les tiroirs ;

- notre économie est devenue la propriété d’un clan au coeur du pouvoir, composé de parents, d’amis, et d’obligés. Beaucoup des membres de ce clan sont devenus des opérateurs économiques prospères, non pas par leur génie entrepreneurial, mais par le simple fait qu’ils sont les attributaires des marchés octroyés à chaque conseil de ministres. Ce sont les mêmes qui bénéficient de passe droits auprès des services des douanes et des impôts ou ils ont placé des hommes à leur dévotion, et qui, sous le couvert de prête noms, exploitent notre or en complicité avec les multinationales étrangères etc….etc.

Visiblement, nos dirigeants ne veulent pas savoir que notre peuple souffre de tous ces problèmes. Alors il convient de faire en sorte que la clameur populaire leur parvienne.

Non content d’ignorer la misère du plus grand nombre, et de gérer notre pays comme une boutique familiale, le pouvoir de la quatrième république se livre maintenant à ce qu’il convient d’appeler des « provocations » contre notre démocratie. C’est le cas avec la création de ce Sénat, dont personne, même au sein du CDP et ses alliés, ne peut, de manière convaincante, expliquer le bien fondé.

Ce Sénat n’a aucune valeur ajoutée législative, puisqu’il va voter les mêmes lois que l’Assemblée Nationale actuelle. D’ailleurs, en cas de désaccord entre lui et l’Assemblée Nationale, c’est l’opinion de cette dernière qui prime.

Il n’apportera rien en termes de diversification de la représentation nationale. Les conseillers municipaux qui y seront élus proviendront des mêmes partis politiques déjà présents à l’Assemblée, puisqu’il n’y aura pas de candidature indépendante. Les Sénateurs qui seront désignés par le Président du Faso ne seront redevables qu’à ce dernier.

L’argument selon lequel ce Sénat va consacrer la représentation des collectivités territoriales parce que des conseillers municipaux deviendront sénateurs est franchement risible. Un conseiller municipal est élu par les électeurs d’un village ou d’un secteur. L’écrasante majorité des conseillers municipaux ne sont même pas connus dans les villages voisins, dans les secteurs voisins, et encore moins dans les autres communes de leur province ou les autres provinces de leur région. En quoi un tel conseiller devenu Sénateur par la bonne volonté de ses camarades conseillers est-il plus légitime pour parler au nom des territoires qu’un député qui a été élu par l’ensemble de la population de sa province et qui s’est sans doute fait connaitre en sillonnant les commues et les villages pour battre campagne ?

Où se trouve la nouveauté ? Et où est ce fameux renforcement de la démocratie dont parle le CDP ?

Ce Sénat va couter très cher au Burkinabè : son fonctionnement va nécessiter au moins 6 milliards par an, soit 36 milliards pour la première mandature ; à cela, il va falloir ajouter les investissements (bâtiments, etc….). Ce chiffre, c’est le gouvernement lui-même qui l’a annoncé ; en effet, en Décembre 2012, lors du vote du budget 2013, le gouvernement a fait inscrire 3 milliards de francs pour le fonctionnement du Sénat en expliquant que selon ses prévisions, le Sénat va être fonctionnel à partir de Juin 2013, puisqu’il faut que la session des lois, qui débute en Mars, vote d’abord sa mise en place. Messieurs du CDP, Trois milliards en six mois font combien en 12 mois ? Et combien en 6 ans ?

Certes, l’UPC convient que la démocratie n’a pas de prix, et que l’état d’exception coute infiniment plus cher. Mais nous disons que ce n’est pas un ? Sénat qui peut sauver le Burkina de l’état d’exception ! Au contraire, la création d’un Sénat inutile et couteux dans un océan de misère est le type même de décisions qui donnent des arguments à tous les apprentis sorciers qui estiment que la démocratie est inutile et ne résout pas les problèmes des gens. Dans le Burkina Faso d’aujourd’hui, il y a beaucoup de choses qui n‘ont pas de prix : la nourriture des familles, la santé, l’éducation, le logement, la sécurité des personnes et de biens, l’emploi des jeunes, etc…Dans la conduite des affaires d’un pays, lorsque les ressources sont rares, on opère une répartition judicieuse, et on s’occupe prioritairement des questions non encore résolues. Pour voter nos lois, nous avons déjà une Assemblée Nationale, comme l’exigent les standards de la tradition démocratique. Mais pour la santé de nos populations, nous n’avons pas encore un Csps dans chaque village du Burkina comme l’exige la règle de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Le gouvernement lui-même a évoqué avec brio l’argument du cout lorsque, en 2002, dans l’exposé des motifs de la loi qu’il a proposée à l’Assemblée Nationale pour supprimer la deuxième chambre, il écrivait : « …Enfin, l’expérience des parlements bicaméraux révèle une lourdeur administrative source de lenteur, en sus des couts de fonctionnement très élevés pour les fragiles économies de nos Etats. Dans notre pays, l’option prise de lutter contre la pauvreté commande que nous tenions compte de la question des couts… »La pauvreté a-t-elle disparu au Burkina Faso entre 2002 et 2013 ?

Le gouvernement a même conclu son exposé des motifs, en proposant de remplacer la deuxième chambre couteuse par une structure non permanente dénommée Conférence Générale de la Nation, et qui se réunirait une fois par an pour traiter des problèmes du pays. Depuis lors, rien !

Pour l’UPC, la qualité d’une démocratie ne se mesure pas au nombre des institutions. Elle se mesure à leur utilité et à leur mode de fonctionnement. Avec un parti ultra majoritaire qui oblige ses membres à voter mécaniquement, et qui ne tient nullement compte des propositions de l’opposition, on a beau multiplier les institutions à l’infini, la démocratie n’avancera pas d’un iota.

A cet argument s’ajoute le fait que ce Sénat est un véritable complot contre la jeunesse, puisqu’il ferme ses portes à tous ceux qui ont moins de quarante ans. On ne voit aucune logique derrière un tel critère quand on sait que pour être Président du Faso, charge suprême de notre pays, trente-cinq ans suffisent ; sauf à penser que les dirigeants du CDP ont trouvé là une manière subtile d’écarter tous les jeunes loups aux dents longues qui piaffent d’impatience en leur sein, et de réserver les postes du Sénat à ceux de leurs aînés qu’on ne sait plus ou caser !

La deuxième provocation à laquelle se livre le pouvoir, c’est la révision annoncée de l’article 37 de notre constitution. Chaque jour que Dieu fait, des associations proches du pouvoir, et des individus à sa solde, qui du reste ne représentent qu’eux-mêmes, occupent les pages des journaux ou les antennes des médias publics, pour lancer des appels à la modification de l’article 37.

Il est difficile de ne pas voir un lien entre la mise en place du Sénat et la montée en puissance de la revendication de modification de l’article 37, lorsqu’on examine les modalités possibles d’une telle modification. Celle-ci peut se faire par voie parlementaire ou par voie référendaire. Le moment venu, le pouvoir va sans doute choisir la voie qui lui parait la moins risquée. Mais il est évident, que faire adopter un texte par une assemblée d’élus que l’on contrôle est moins risqué que de le soumettre à tout un peuple dont on ne maitrise pas les réactions.

Or, vu la position de l’ADF/RDA sur la question, il est au moins établi, que dans l’Assemblée Nationale toute seule, le CDP n’aura pas la majorité qualifiée pour procéder à une telle révision. Mais dans ce qui sera le Congrès, c’est-à-dire l’Assemblée Nationale plus le Sénat tel qu’il se dessine, cette majorité qualifiée peut être trouvée. A contrario, un référendum soulèvera un débat national pendant des mois, attirera l’attention de l’opinion internationale, entrainera toutes sortes d’intervention pour en dissuader les auteurs, et pourrait accoucher d’un résultat contraire aux attentes du pouvoir. On comprend donc l’empressement du pouvoir à se doter d’une soupape de sureté, par la mise en place de ce Sénat, que l’on pourra à tout moment, et très rapidement instrumentaliser, dans une procédure de modification de l’article 37.Dire le contraire, comme le font péremptoirement certains ténors du CDP, c’est prendre les burkinabè pour des naïfs !

Parti républicain, notre parti s’est toujours montré respectueux des lois et règlements du pays, et a résolument inscrit son action dans le cadre des modalités et des institutions de la démocratie. Nos députés siègent à l’Assemblée Nationale, et votent les lois ; nos conseillers municipaux et nos maires participent à la vie des communes. Et aucun membre du Bureau Politique National de notre parti n’a jamais servi au sein d’une rébellion, ni participé à un coup d’état, ni même occupé de fonctions éminentes dans un état d’exception. Donc, notre attachement à la démocratie ne peut pas être pris à défaut.

Dans le débat sur la mise en place du Sénat, nos députés ont vaillamment défendu les positions de notre parti, qui rejoignaient du reste celles de toute l’opposition. Ils ont voté contre cette loi, mais la force de la majorité a prévalu, même si dans cette majorité certains ont voté malgré eux. C’est du reste ce qui se passera toujours dans cette assemblée. La majorité mécanique qui y règne ne connait pas le terme « concession politique ».Pour elle, tout ce qui vient de l’opposition est suspect, donc mauvais et inacceptable. Elle n’écoute pas non plus ses propres alliés, comme le montre la manière arrogante avec laquelle elle a rejeté les amendements de l’ADF. Elle n’écoute même pas ses propres députés dont beaucoup ont confié aux élus de l’opposition, qu’ils ne comprenaient pas le bien-fondé de ce Sénat. On ne peut pas espérer la voir découvrir soudainement la sagesse et l’humilité, et se mettre à l’écoute des autres.

Faut-il dans ces conditions se contenter chaque fois de participer aux débats parlementaires, voir la majorité ignorer nos propositions, se faire battre par un vote mécanique, et se taire ?

Le rôle d’une l’opposition, c’est d’abord et avant tout de s’opposer à toute politique du pouvoir qu’elle juge contraire aux intérêts du peuple. Son rôle, c’est aussi de faire des propositions alternatives, lorsque les conditions du débat démocratique le permettent, ce qui n’est malheureusement pas encore le cas au Burkina Faso. L’opposition est symbolisée par des députés au sein de l’hémicycle, mais elle est aussi symbolisée par des citoyens hors du parlement, dont beaucoup ne militent pas dans les partis, et ne votent même pas, mais qui de façon légitime, veulent parfois faire entendre leur voix et peser sur le cours des choses. La loi le permet, autorise l’expression des opinions hors des parlements, et a édicté des règles pour les rassemblements publics.

A ceux de nos détracteurs qui disent que la loi sur le Sénat étant déjà votée il faut s’abstenir de manifester, l’UPC répond que si le citoyen est obligé de respecter la loi votée, il n’est pas obligé de l’aimer. Et il est libre de le faire savoir en clamant son refus, pourvu qu’il le fasse dans le respect de la loi. Comme l’ont fait les Kenyans, après que les députés de leur pays aient voté une loi scélérate pour augmenter leurs salaires. La protestation populaire a payé, puisque la loi a été abrogée. La même remarque vaut pour le Brésil, pays démocratique s’il en est, ou les citoyens ont choisi de descendre dans la rue, pour protester contre la vie chère. Le succès de la mobilisation populaire a obligé la Présidente Dilma

 ? Roussef à sortir de son mutisme. Elle a ordonné la baisse du prix des tickets de bus, annoncé qu’elle allait désormais investir l’argent du pétrole dans l’éducation, et pris l’engagement de lutter de manière plus efficace contre la corruption. Ces résultats auraient-ils été obtenus si les Kenyans et les Brésiliens étaient restés assis chez eux pour se contenter des votes des députés de l’opposition au parlement ? Assurément non ! Ce que veulent les burkinabè, c’est que enfin, leur gouvernement se mette à leur écoute. Et aujourd’hui, avec ce pouvoir arrogant qui croit que sa majorité au parlement signifie majorité dans la population, il faut que la clameur populaire se joigne aux cris des députés de l’opposition, pour qu’il comprenne que les burkinabè ne sont pas un peuple mouton !

C’est pour cela que l’UPC lance un appel pressant à tous les burkinabè de tous les bords politiques, qui rejettent ce Sénat inutile et qui rejettent aussi toute la politique du gouvernement, à se mobiliser nombreux le 29 juin, à l’endroit désigné par les leaders locaux de l’opposition, pour exprimer leur mécontentement face à l’attitude de ce gouvernement qui a oublié son peuple.

L’UPC lance un appel vibrant aux organisations syndicales et de la société civile, pour que, ensemble, nous prenons à bras le corps les revendications qui sont à la base du mouvement du 29 Juin. Par-delà nos différences et même nos divergences, ce qui est en cause ici, c’est l’avenir de notre pays. Du reste, si notre lutte permet d’arracher des concessions au gouvernement, ce sont les travailleurs et les étudiants qui en bénéficieront. Et personne ne viendra leur exiger de militer dans un parti d’opposition, ni leur imposer de voter pour lui.

Le Bureau Politique National invite les élus (députés, maires et conseillers) et les responsables provinciaux et communaux du parti, à unir résolument leurs efforts avec ceux des représentants des autres partis d’opposition, pour faire de la journée nationale de protestation un succès.

Notre parti exhorte tous ceux qui veulent manifester, à le faire dans un esprit républicain, en évitant les violences physiques et verbales, ainsi que les casses et autres atteintes aux biens publics. Il les invite surtout à se départir d’une quelconque peur, à ignorer les provocations, les tentatives d’intimidation et de corruption qui sont déjà à l’oeuvre. Toute l’agitation que l’on observe chez les supporters du pouvoir, y compris les tentatives de monter des marches parallèles, est un signe que maintenant, la peur a vraiment changé de camp !

Plein succès à la Journée Nationale de Protestation

Démocratie – Travail – Solidarité

Pour le BPN

Zéphirin Diabré

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Dieudonné LANKOANDE

M. Lankoandé est passionné de web2.0 et de stratégies marketing (Marketing/web & Community Management) propre au secteur on line, domaine dans lequel il a plusieurs années d’expériences.

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26 commentaires

  1. MOBILISONS NOUS LE 29 juin contre le SENAT et la mani?re dont notr pays est ger?. JE PENSAIS QUE LE GOUVERNEMENT CDP etait compos? dintellectuels mais helas! A les entendre et voir parler et courir a travers tt le pays pr mentir a leurs parents analphabet le bien fond? du senat. C? RIGOLO! QUAND ON A RIEN A DIRE ON SE TAIT.VOS fils et pti fils vs dmanderont d? comptes. babi??h a tous ceux ki refusent douvrir l,oeil MEME SI VOUS VOULEZ COUPEZ LE RESO,LE NET..SI C? VRAI prkw av? vs peur?

  2. Arrete d’engueler les gens pascal avec petit « p ». Tu n’es rien d’autre qu’un produit fini de ce sale r?gime infame bon ? rien, qui ne trouve aucune issue favorable pour son peuple depuis plus de deux d?cennies. Pour qui tu te prends? Arrete d’insulter notre espoir sinon tu risques de regretter tr?s tr?s fort. Cherche ? manger comme les autres et arrete de fossoyer ton propre avenir. Tu n’est rien.Cette fois-ci la panique est est plus grande dans votre camp. On va vous tandjayer.

  3. merci,mrci,mrci,,le grand n’es jamais un petit;mai je lui conprend toujour car son inqui?tude est de ne pas mourir avec honte hor cela est d?j? pr?vu ce dieu et je lance mon appel au citoyenne,citoyen de se mettre debou contr ce faut senat si non nous allon voir plu pur que la vie ch

  4. Fiston, tu joue gros, ne te permets pas d'insulter un Homme politique de la tramp de Z?phirin Diabr?, tu peux ne pas ?tre d'accord avec ses id?es mais ne l'insulte pas. Je te connais depuis ton enfance, je sais que tu es respectueux et j'ai bon espoir que tu restera. Ne te laisse pas influencer!

  5. Sortons Nombreux le 29 pour dire NON au SENAT.
    Le CDP est au crepuscule de sa chute.La patrie ou la mort nous vaincrons.

  6. Je m’inscris dans ta logique de supputation : 39+16+29 +5=89 ! Seulement 29/89 sont nomm?s sur discr?tion du chef de l’?tat. 60 sont issus des collectivit?s territoriales, des burkinab?s de l’?tranger qui ne sont pas tous forc?ment favorablable au pr?sident, sans oublier la soci?t? civile (coutumiers, syndicat, religieux….). Ce qui en outre suppose que le pouvoir et le fort consensus appartient d?sormais aux forces vivent de la nation. Comment apr?s analyse que tu viens de faire, tu peux affirmer : « A MON AVIS CE SERA ON PREND LES MEMES ET ON RECOMMENCE ». H? mon cher , tu es surprenant !

  7. Quand je regarde la composition du Senat :

    -39 s?nateurs seront issus des collectivit?s territoriales (nos ?lus locaux souvent ya des illettr?s dedans)

    -16 s?nateurs ? raison de 4 respectivement pour les chefs coutumiers, les chefs religieux, les syndicats de travailleurs et le patronat (avec tout le respect que je dois aux coutumiers et religieux, la politique # de coutume et religion, donc exp?rience n’est pas assur?e)

    -5 s?nateurs pour les Burkinab?s de l’ext?rieur (Non connect?s au r?alit?, mais xa d?pend k m?me)

    -et enfin 29 s?nateurs seront nomm?s par le PF (le flou total, on ne sait pas qui ce sera)
    A MON AVIS CE SERA ON PREND LES MEMES ET ON RECOMMENCE

  8. Cher ami, je l’ai d?j? dis en sus : « En outre, le SENAT se positionnera comme la 2 ?me chambre du parlementaire qui veillera ? la pond?ration des textes et ? une juste r?partition des fruits de la croissances (d?veloppement des localit?s et am?lioration du panier de la m?nag?re) . » Leurs exp?riences et leurs connaissances des dossiers seront un atout, sans oublier le fait qu’il faille . Tu sais comme moi que l’h?micycle aujourd’hui est un creuset d’inexp?riment?s quand on sait que la quasi totalit? des anciens ont ?t? ?conduits.

  9. « Je ne saurai nier le fait qu’une telle institution occasionne des couts suppl?mentaires, mais il est apparut que le SENAT qui connaitra le jours tr?s prochainement, n’en d?plaise aux d?tracteurs du r?gime am?liorera la qualit? des lois qui seront vot?es et leurs applications au burkinab?s »….je peux savoir comment?
    D’apr?s la loi organique, les lois ? l’exception de la loi des finances passent dans les 2 chambres (assembl?e nationale et Senat ). Si les 2 chambres donnent le m?me avis, la loi est transmise pour promulgation au PF. dans le cas contraire, l’assembl?e nationale statue d?finitivement. O? est donc le changement et de quelle qualit? parle t-on?

  10. Senateur Pheno c’est un point de vue que je respecte ? bien d’?gards ! Nos nations connaissent des maturations et pr?sentent des contextes historiques qui n?cessitent de grandes r?formes, j’allais dire courageuses. Le r?gime actuel, advienne que pourra sait que le contexte actuel ne se pr?te gu?re ? l’exercice ou a la mise en place de strat?gie susceptible d’agenouiller le syst?me ?conomique ou mettre en berne les institutions de l’?tat. D’o? tenez vous que le SENAT coutera 36 milliards au Burkina ? A l’origine, donc je me r?f?re ? la loi organique portant cr?ation de l’Assembl?e Nationale, il avait ?t? institu? une commission parlementaire faisant office de 2?me chambre visant ? relire, analyser l’opportunit? des loi propos?es au vote et leurs applications aux sujets de droit. Cette m?me chambre dans son fonctionnement a connu tellement de difficult?s, qu’elle a d? ?tre dissoute . Je ne saurai nier le fait qu’une telle institution occasionne des couts suppl?mentaires, mais il est apparut que le SENAT qui connaitra le jours tr?s prochainement, n’en d?plaise aux d?tracteurs du r?gime am?liorera la qualit? des lois qui seront vot?es et leurs applications au burkinab?s. Le SENAT et l’Assembl?e Nationale doivent travailler en synergie quand il y a des blocages sur les projets de loi. En outre, le SENAT se positionnera comme la 2 ?me chambre du parlementaire qui veillera ? la pond?ration des textes et ? une juste r?partition des fruits de la croissances (d?veloppement des localit?s et am?lioration du panier de la m?nag?re) . C’est dire donc que contrairement ? ce que vocif?rent certains, c’est un travail qui profitera au burkinab?s.

  11. Moise Kabore le r?le du Senateur ne va pas plus loin que celui d’un d?put?, c’est un travail parlementaire. Donc je ne vois pas en quoi sa cr?ation va am?liorer le bien ?tre des Burkinab?s quant on sait d?j? la mis?re qui pr?vaut en ce moment. Pourquoi utiliser tout ces milliards pour une organisation (Senat) qui nous apportera rien au stade actuel de notre d?mocratie? franchement je pense que nos priorit?s sont ailleurs.
    Peux tu ? ton tour me dire en quoi est ce que la cr?ation du Senat mis ? part son caract?re budg?tivore (36 milliards), va am?liorer la qualit? de vie de nos concitoyens? en d’autres terme qu’est ec qe le Senat va nous apporter concr?tement??

  12. Senateur Pheno c’est quoi un SENAT et le r?le ? A pr?s les questions de priorit?s sont justes des choix de gouvernances. Zidikus , c’est vraiment dommage, mais nombreux sont les burkinab? qui r?sument la politique ? « l’?sophage » ! Je crois qu’on devrait ?lever le d?bat !

  13. Je parle de la marche contre l’installation d’un Senat Moise Kabore. Nous avons franchement d’autres probl?mes ? r?soudre et je pense que l’installation d’un Senat n’est pas prioritaire.

  14. Entre tenter et ne rien tenter du tout, je pr?f?re de loin celui qui tente m?me si c’est tardif. Du reste, seule l’histoire nous dira si c’est tradif ou pas. Pour le moment, la cause est noble!!!

  15. Le m?me Z?phirin DIABRE a servit au gouvernement de Rock Marc Christian KABORE, qu’? t-il fait au-del? du fait qu’il ?tait un donneur d’id?e pr?con?u. Il faudra m’en dire..! On juste vue un intellectuel nous expos? les grands pr?ceptes de l’?conomie mondiale inadapt? au Burkina. Un r?veil bien tardif ! Avoir 18 d?put?s ? l’h?micycle est sans conteste un exploit pour un parti politique qui a une existence embryonnaire, mais est loin d’?tre suffisant. IL est aussi comptable de qu’est devenu le Burkina Faso. Pour quelqu’un qui a pass? son temps ? se complaire dans la bureaucratie occidentale (AREVA) et son environnement feutr? (sommet europ?ens sur le nucl?aire et l’environnement), il devrait ?viter de distraire les citoyens.

  16. je suis d’accord m. seph. mais faut conpatre avec tous les enegies ces canibale polique du non de CDP yana mare plus jamais. babi

  17. Je voudrais tres sincerement dire a Zepherin que nous avons bcq de respect pour lui et nous rentrons pas dans le jeu politilique.Si debat il ya, nous souhaitons que ce debat soit objectif. Qu'il mene son combat politique tout en nous(MPJ) laissant tranquil.Maintenant, et malgre notre sagesse et humilit? en vers tous les partis plotiques et politiciens, il continu de nous attaquer, je derais tout simplement en face.Nous pertmetrons pas a un pauvre type de foutre de nous(MPJ).D'ailleurs toi Zepherin tu nest pas un modele ni un exemple pour lopposition burkina.On connait les dossiers et tu narrete pas de nous(societ? civile) difamer, nous allons les sortir un a un.Vous savez tres bien que nous(MPJ) navons pas peur de dire la verit? a qui que soit dans ce pays.Tres sincerement, men? vos salles besoignes politico politicienne et nous laisser en paix.Vous nallez pas bruler ce pays.Si daventure, nous sommes encore index? par nimporte quel pietre politicien, la reponse sa immediate.Donnez le bon exemple.merci

  18. Cet appel ? la mobilisation concerne toutes les couches sociales de la population. Que tu sois homme, femme, jeune, vieux, ?v?que, pr?tre, religieux, pasteur ou iman, tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans la cr?ation de cette institution doivent sortir le 29 juin pour soutenir la marche contre le S?nat. Ne venez pas apr?s jouer les sapeurs-pompiers. ?a sera trop tard. J?invite particuli?rement l??glise Catholique ? se joindre ? la population pour contrer ce S?nat, elle qui ?tait d?s le d?part oppos?e ? la cr?ation du S?nat. Les priorit?s actuelles du Burkina sont connues de tous : sant?, ?ducation et vie ch?re.

  19. il ont commence a nous priver du net avec ou sans net on va marcher

  20. C’est vraiment tr?s claire! Mobilisons nous le 29 pour que ces vautours sache que nous sommes fatigu?s de leur syst?me assassin…

  21. Bien dit Mr Zephirin mais il y’a beaucoup de contracditions dans cet analyse qui desinforment le peuple.Personne n’est contre l’organisation de cette journee de protestation mais il faut quelle soit de maniere pacifique.

  22. aucun homme integre digne de ce nom ne doit se terrer dans sa maison le 29 de peur d` une quelconque menace en ecoutant zef on sait qu`il porte le burkina dans son coeur et son combat tout comme celui de l`opposition toute entiere c`est l`amelioration des conditions de vie de tout burkinabe.mobilisons nous donc

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