L’eau potable au Burkina Faso, un grand chantier

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Les représentants du WSSCC, du SPONG et de diverses ONG (Ph. B24)
Les représentants du WSSCC, du SPONG et de diverses ONG (Ph. B24)

Ce mardi 16 juillet 2013 s’est tenue une rencontre. Deux représentantes du Conseil de concertation pour l’approvisionnement en eau et pour l’assainissement (WSSCC) venaient de Genève, en Suisse, pour discuter avec le groupe thématique Eau potable, Hygiène et Assainissement du Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG) et rencontrer aussi le Gouvernement burkinabè.

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Parmi les participants à cette rencontre, les représentants du SPONG, du WSSCC, ainsi que ceux de différentes ONG spécialisées dans le domaine de l’eau potable. Le WSSCC en est à la seconde année de son plan stratégique à moyen terme, qui s’étale de 2012 à 2016. N’observant pas une grande avancée en matière d’eau potable au Burkina Faso, le Conseil a décidé d’agir.

La visite de cette semaine a pour but d’évaluer l’état du secteur, les structures existantes et les défis à relever pour améliorer les services d’eau, d’assainissement et d’hygiène durable dans le pays. Pour être effectif sur le terrain, le WSSCC a décidé de désigner un coordinateur national, dont la nomination se fera prochainement.

La problématique de l’eau

L’accès à l’eau potable a été inscrit comme une cible prioritaire dans les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Le but est de réduire de moitié la proportion de la population qui n’a pas accès à une source d’eau potable d’ici 2015. Ce souhait a été formulé en 1990 par les Nations Unies.

Le gouvernement burkinabè a adopté plusieurs réformes dans ce domaine. Diverses initiatives ont également été menées et qui ont permis d’enregistrer un taux encourageant en matière d’accès à l’eau potable. Néanmoins, force est de constater que l’objectif de 2015 ne sera pas atteint en matière d’accès à l’assainissement.

A l’heure qu’il est, au Burkina Faso, le taux d’accès à  l’assainissement, domaine encore à la traîne, est de 0,8% en zone rurale et à 9,8% en milieu urbain. Par conséquent, d’après Carolien Van der Voorden, chargée de programmes au WSSCC : « il y a lieu de repenser la stratégie nationale. »

Delphine Wilputte

Pour Burkina 24

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