12e FESTIMA : Dédougou promet de grandes festivités

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Le bureau de l’Association pour la Sauvegarde des Masques (ASAMA) a donné une conférence de presse le samedi 15 février à Ouagadougou. Il était question de la 12e édition du FESTIMA, le Festival international des masques et des arts de Dédougou, qui se tiendra du 24 février au 2 mars 2014 dans ladite ville.

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les membres dirigeants de l'Association pour la Sauvegarde des Masques (ASAMA), organisateurs du FESTIMA. Ph. B24
Les membres dirigeants de l’Association pour la Sauvegarde des Masques (ASAMA), organisateurs du FESTIMA. Ph. B24

Dans quelques jours, le FESTIMA mettra la ville de Dédougou en ébullition pour la douzième fois depuis 1996.

Ses organisateurs assurent qu’ils sont dans les derniers réglages, et que de nombreuses innovations ont été faites pour apporter de la diversité et du divertissement à plus de 100.000 visiteurs attendus.

Pour eux, c’est le plus grand festival de masques d’Afrique, et 45 sociétés de masques viendront de six pays africains pour y prendre part.

Dans le programme de cette édition il y a les prestations de masques, qui forment l’attraction majeure, un marché pour promouvoir les produits artisanaux et locaux, une exposition qui montrera les richesses et les menaces du masque africain.

Le festival comportera aussi deux conférences publiques axées sur son thème principal « Masques, dialogue culturel et paix en Afrique ».

Dans le cadre de sa collaboration avec l’UNESCO pour la protection des patrimoines culturels, l’ASAMA prévoit trois panels pendant le festival.

Plus de place à Dédougou

Ceux-ci serviront à faire le bilan de la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique de l’Ouest. Les organisateurs comptent aussi mettre l’accent sur un programme destiné aux enfants, pour les amener à s’intéresser et à s’impliquer dans la gestion des richesses culturelles.

L’ASAMA entend redonner de la couleur au FESTIMA qui, après onze éditions, semblait perdre en popularité. A en croire son secrétaire exécutif, Tankien DAYO, il n’y a déjà plus de place à Dédougou et presque tous les stands d’exposition ont été pris : « Cela rapporte au pays parce que beaucoup de touristes sont annoncés et nous apporteront des devises ; des opérateurs économiques, des artisans viendront promouvoir leurs produits et cela fait du FESTIMA un événement majeur du développement économique. »

Le festival se clôturera par une soirée gala, pour joindre l’utile à l’agréable tout comme les « nuits au village » le feront chaque soir avec les musiques et danses des pays participants. Le gala devra permettre de collecter des dons au profit des sociétés de masques au patrimoine très fragile.

Stella Nana

Pour Burkina24

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2 commentaires

  1. du courage aux promoteurs, que vos efforts soient couronn?s de succ?s pour le bonheur de tout le Burkina et de l’Afrique car la protection du patrimoine est une lutte ardu. Toutefois pour garder sa popularit? au Festival, il ne faut tout planifier a Ouagadougou puis aller appliquer ?a a D?dougou. Impliquez les population dans la r?flexion et l’organisation. Je connais un festival a Kaya qui sombre pour cela.

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