Fête du travail 2014 au Burkina : Les syndicats indexent toujours la vie chère

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Le rituel a encore été respecté à l’occasion de la fête du travail de ce 1er mai 2014. Les syndicats, à Ouagadougou, ont remis le cahier contenant leurs doléances au ministre en charge du travail. Les préoccupations n’ont guère changé depuis 2013. Les syndicats réclament toujours la fin de la vie chère et un meilleur respect des libertés démocratiques et syndicales.

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Les syndicats ont protesté contre la vie chère (Ph : B24)
Les syndicats ont protesté contre la vie chère (Ph : B24)

La rencontre gouvernement-syndicats de l’année 2013 n’est pas allée à son terme. Voilà pourquoi les centrales syndicales burkinabè ont ramené leurs doléances de l’année 2013 au ministre en charge du travail, Vincent Zakané, ce 1er mai 2014,  à l’occasion de la traditionnelle fête du travail.

Ces doléances restent donc toujours les mêmes et connues de tous, indique Guy Olivier Ouédraogo, président du mois des centrales syndicales. Il s’agit de la lutte contre la vie chère et la baisse du prix des produits de première nécessité. Il y a aussi le respect des libertés syndicales et démocratiques.

« C’est un devoir pour nous de reconduire ces doléances et de veiller à ce qu’en 2014 ces doléances puissent trouver solution », a  assuré Guy Olivier Ouédraogo.

Le cahier de doléances a été remis (en plus d’une correspondance adressée au ministre Zakané) dans une ambiance faite de courtoisie et de cordialité, à l’issue d’une marche qui a conduit les travailleurs de la Bourse du travail de Ouagadougou à la Caisse nationale de sécurité sociale,.

La remise du cahier des doléances (Ph : B24)
La remise du cahier des doléances (Ph : B24)

Le ministre Vincent Zakané, dans un bref discours, a assuré aux centrales syndicales  que les doléances seront « transmises à qui de droit » et qu’elles seront « examinées avec la plus grande attention par le gouvernement dans le cadre de la rencontre annuelle gouvernement-syndicats ».

Le ministre a également confié aux responsables des syndicats qu’il reste à leur « disposition » pour toute discussion qu’ils souhaiteraient mener sur ce cahier de doléances et qu’il les tiendra « informés des instructions émanant du chef du gouvernement ».

 Il a par ailleurs signifié que c’est dans un esprit de dialogue et d’efforts conjugués que les conditions de vie et de travail des Burkinabè seront améliorées.

La marche du 1er-Mai 2014 a été marquée par des slogans contre les délestages intempestifs et la vie chère. La semaine dernière, les syndicats, réunis au sein de la Coalition contre la vie chère, ont trouvé insuffisantes les récentes mesures sociales prises par le gouvernement et ont reproché à la campagne de communication menée autour de contribuer à renchérir les coûts des denrées.

Abdou ZOURE

Pour Burkina 24 

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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7 commentaires

  1. Nous interpellons les syndicats des soci?t?s d’?tat de jouer pleinement leurs r?les en r?clamant que leurs coll?gues soient servis au m?me titre que ceux de la fonction publique. Sinon;ils b?n?ficient des indemnit?s de mis?re.

  2. On esp?res que vraiment les dol?ances soit prises en compte m?me si on sait qu’elle n’est d?pendante de gouvernement.La question sur la vie cher est complexe et difficile pour les autorit? et il est important que d’aucun le sache.

  3. La vie cher est une chose non de pendante des membres du gouvernements pour cela il est dure de se prononcer la dessus.C’est d?ailleurs pourquoi il n y’a pas eu d?am?lioration en tant que telle l’ann?e pr?c?dente mais nous esp?rons tout de m?me une am?lioration de la situation pour apaiser un temps soit peut ce m?contentement.

  4. Il est bien que les centrales syndicales comprennent ?galement que la question sur la vie cher est une question complexe car ce n’est le Burkina Faso encore moins le pr?sident qui contr?le les prix des denr?es.Mais c’est bien de souligner ?a a leur ?gard car ?a va leur permettre a eux ?galement d?interpeller qui de droit si possible.

  5. Si les syndicalistes ne sont pas malin, le gouvernement l’est. S’il avait donn? suite aux revendications de 2013, vous lui auriez soumis une kyrielle d’autres dol?ances. Comme il est malin, il tra?ne les pieds par des man?uvres dilatoires.
    Grand B, comme je pense que les n?gociation devrait commencer par la grille salariale et non indemnitaire. Maintenant qu’on a eu des semblant d’am?lioration, on tendance ? oublier le principal au profit de l’accessoire.

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