Vers un projet de « démocratisation » du secteur minier burkinabè

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L’organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE) a présenté à la presse, ce mercredi 28 mai 2014 à Ouagadougou, les caractéristiques de son « projet de renforcement de la gouvernance du secteur minier au Burkina Faso ». Le changement majeur attendu du projet est l’amélioration qualitative et quantitative des conditions de vie des communautés locales concernées et leur implication dans la gestion fiscale des recettes minières.

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Pays à potentiel minier, le Burkina Faso a obtenu le statut de « pays conforme à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) » depuis février 2013. « Au 31 Décembre 2013, la production totale d’or s’est élevée à 32.958 tonnes dont 32.527 tonnes au compte de la production industrielle (contre 29.196 tonnes en 2012), soit un taux d’accroissement de 11% », selon les résultats de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Et le constat de l’ORCADE sur terrain, révèle que la transparence dans la gestion du secteur minier burkinabè n’est pas un acquis et les citoyens ne tirent pas profit de l’exploitation de l’or.

C’est dans l’optique relever ce défi que l’organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE) a initié depuis janvier passé et présenté à la presse, ce 28 mai 2014, son « projet de renforcement de la gouvernance du secteur minier au Burkina Faso » qui doit prendre fin en juillet prochain. Les objectifs capitaux du projet sont, entre autres, de renforcer la participation active de la société civile, fournir plus d’informations et de capacités aux populations quant à la gestion des recettes minières et améliorer leurs conditions de vie.

Le chargé des programmes de l’ONG ORCADE, Jonas HIEN.
Le chargé des programmes de l’ONG ORCADE, Jonas HIEN.

Les activités du projet sont axées cette année sur les sites miniers d’Essakane, de Taparko et de Mana.  A entendre le chargé des programmes de l’ORCADE, Jonas HIEN, « si malgré la contribution du secteur minier au développement de l’économie nationale, le citoyen lambda ne sent pas l’apport de l’exploitation de l’or, on peut déduire qu’il y a des défis à relever par la société civile pour que l’or brille pour tous les burkinabè ».

Les résultats attendus annoncent déjà une « démocratisation » du secteur. En effet, le projet attend voir les citoyens inclus dans les choix des investisseurs miniers, des recettes pour le trésor public.

L’ORCADE se bat, de l’avis des conférenciers, depuis plus de dix ans pour le renforcement des capacités de développement au Burkina Faso. L’organisation non-gouvernementale ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Le chargé des programmes a signalé que les activités à venir visent également à influencer le contenu même de la nouvelle version du code minier.

Noufou KINDO

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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