Recherche, formation et emploi : une rencontre internationale pour asseoir la synergie

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En prélude à la rencontre internationale des dirigeants d’entreprises et des patronats de l’espace CAMES (Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur) qui se tient à Ouagadougou le 18 juillet 2014, le comité d’organisation a animé, samedi 5 juillet 2014, une conférence de presse pour situer le public sur les objectifs de cette rencontre.

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La capitale burkinabè accueillera le 18 juillet prochain, la Rencontre internationale des dirigeants d’entreprises et des patronats de l’espace CAMES (RIDEPEC), sur le thème : « Plan stratégique de développement du CAMES : quelles stratégies d’opérationnalité pour les dirigeants d’entreprises, les patronats et les chambres consulaires des Etats membres de l’espace CAMES ?».

Le comité d’organisation a, au cours d’une conférence de presse ce samedi, défini les grandes lignes de cette initiative du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) et ses Etats membres, qui réunit les dirigeants d’entreprises, les dirigeants de patronats, les dirigeants d’établissement d’enseignements supérieurs publics et privés et les centres de recherche de l’espace CAMES.

Les universités et centres de recherches des pays africains ont souvent été critiqués de produire des diplômés sans compétences appropriées aux besoins du marché. Aussi, l’insuffisance et l’absence de formation de l’entreprenariat doublée d’un manque d’informations sur les opportunités d’emploi et l’accès aux capitaux ont limité les capacités des jeunes, à utiliser pleinement leurs capacités et à contribuer à la dynamisation du secteur privé.

La RIDEPEC se veut donc un cadre qui réunit les universités et les représentants du secteur productif, pour actualiser et améliorer les programmes d’études et s’assurer que les étudiants sortent des universités riches en compétences congruentes pour le marché du travail.

 «L’objectif, c’est d’initier un dialogue entre ces deux secteurs qui sont complémentaires afin de promouvoir et déterminer un certain nombre d’opportunités et de promouvoir les recherches, l’emploi, d’avoir en fait une stratégie qui fasse qu’on puisse faire reculer la pauvreté au sein de la société», a expliqué Mbatchi Bertrand, Secrétaire général du CAMES.

Le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), ayant perçu la pertinence de la culture et de la qualité dans les offres de formation, en tant que gage de pérennisation et de solidité de l’entreprise pour le développement économique des Etats, s’est associé au CAMES pour l’organisation de cette importante rencontre.

Selon, Issa Compaoré, représentant du CNPB, «le CAMES essaie de donner un modèle, un standard, pour qu’effectivement dans chaque pays membre, les discussions se poursuivent et qu’on aille ensemble vers les universités, les centres de recherches et même les écoles pour répéter ce standard et mettre en place le dispositif nécessaire pour que l’efficacité soit au rendez-vous de cette ambition commune».

Boureima LANKOANDE  et Aboubakar KAMAGATE (Stagiaire)
Burkina 24
 
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