Sit-in du SYNAFI : Bras de fer ce jeudi avec la CRS

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Le sit-in de 72 heures du SYNAFI (Syndicat national des agents des finances), commencé les mardi 22, mercredi 23, s’est terminé par un bras de fer entre les agents et la CRS ce jeudi 24 juillet au ministère de l’économie et des finances.

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A notre arrivée sur les lieux, c’est un pick –up rempli de plusieurs éléments de la  CRS et de deux personnes qui quittaient les lieux. Selon le délégué à la mobilisation,  Souleymane Ountana, le Secrétaire Général du SYNAFI  et un de leurs responsables ont été interpellés.

«La CRS à son arrivée a interpellé le SG  et fait de lui un appât  pour que nous descendons afin qu’ils puissent nous gazer mais nous sommes restés sur nos points. Si jamais il touche à un seul cheveu de notre SG … », prévientBazié Ludovic , Secrétaire Général adjoint du SYNAFI.

Les agents étaient dispersés dans la rue devant le Ministère de l’économie et des finances, l’enceinte du ministère barricadée par les CRS empêchant ainsi les uns de rentrer à l’exception des journalistes et obligeant les autres à rester cantonnés dans les couloirs du bâtiment.

Le délégué à la mobilisation et à la communication Souleymane Ountana explique que le sit-in, prévu pour durer 72 heures, s’est déroulé sans incident pendant les deux premiers jours et la CRS était présente mais n’est pas intervenue. Ce n’est que ce matin qu’à leur grande surprise, la CRS fait une descente dans l’enceinte du Ministère et les somme de quitter les lieux et de se rassembler à la Bourse du travail.

Pour lui,  la CRS est en porte-à-faux avec les règles de l’administration car aucun écrit leur donnant l’ordre n’a été présenté au SYNAFI.  Le SYNAFI observe ce sit-in avec l’accord de l’autorité auprès de qui il avait déposé un préavis de grève qui était accordée par l’autorité elle-même, affirme Ountana Souleymane. S’il y a une interdiction de manifester, elle devrait venir de cette même autorité, estime-t-il.

Le syndicat estime que la CRS n’est pas compétente pour lui interdire de manifester. Mais cela ne semble pas entamer outre mesure la détermination du SYNAFI, qui, en rappel, revendique l’application d’un protocole d’accord signé depuis 2011 avec le ministère de tutelle. « Nous sommes comme celui qui arpente les pentes d’une montagne nous pédalerons  jusqu’au sommet. Si on s’arrête on tombe dans les ravins et c’est la mort », foi de Souleymane Ountana.

Reveline SOME
Burkina 24
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