Eustache Naré : « Les hommes politiques font leur travail, aux jeunes de savoir ce qu’ils veulent »

publicite

Eustache Naré vient d’être élu à la tête de la Coordination provinciale des Associations du Kadiogo. Regroupant 600 associations, cette structure faîtière veut participer à la vie de la nation. Son coordonnateur provincial livre dans cette interview accordée à Burkina 24 ce 22 septembre, les questions liées à la jeunesse et aussi à la place de celle-ci dans le débat politique qui se mène actuellement au  Burkina.

La suite après cette publicité

Burkina24 (B24) : Vous venez d’être élu à la tête  de la Coordination provinciale des Associations du Kadiogo. Pouvez-vous la présenter en deux mots ?

Eustache Naré (E.N) : Avant tout, je vais remercier Burkina 24, qui est une initiative des jeunes et qui contribue de part son impartialité, sa neutralité, à la diffusion et au partage de l’information.

Nous sommes une structure faitière d’associations de la ville de Ouagadougou et des  villages environnants. Aujourd’hui nous avons enregistré plus de 600 associations dans notre répertoire et c’est à la faveur d’une assemblée générale que nous avons été portés à la tête de la coordination de cette structure, qui s’est tenue le 4 septembre. Notre premier objectif, c’est de contribuer de façon citoyenne à la vie de la nation.

Vous savez déjà que les associations ont déjà fait leur preuve à travers les actions dans tous les domaines de la vie socioéconomique et culturelle pour le développement du Burkina.

B 24 : L’association existe depuis combien d’années ?

E.N :  L’association n’a que deux ans et  je suis le deuxième coordinateur provincial.

B 24 : Concrètement, quelles sont vos actions sur le terrain ?

E.N : Comme je l’ai dit, nous sommes une structure faitière,  donc au sein de notre association, il ya toute sorte d’associations qui interviennent dans tous les domaines de la vie de ce pays. Il ya des associations qui interviennent dans la santé, des associations qui interviennent dans l’éducation, des associations qui interviennent pour la cause des personnes handicapées, pour la cause de tout le monde.

Nous notre rôle est de fédérer  toutes ces actions et de montrer à l’opinion nationale quelles sont les œuvres que les associations mènent dans le but de contribuer au développement du Burkina Faso. Donc, c’est un rôle de fédération essentiellement que nous faisons.

(…)  Moi,  je suis à la tête d’une association qu’on appelle l’association «  Nouveau regard « . Notre objectif est de porter nos critiques sur l’action citoyenne de l’ensemble des acteurs du monde économique, social, politique et culturel au Burkina Faso.

 A ce sujet, en tant que responsable de l’association « Nouveau regard« , nous avons mené un certain nombre d’activités entrant dans le cadre de la salubrité, par exemple l’assainissement, la santé sexuelle et reproductive, un certain nombre d’actions que nous avons mené de façon concrète et qui sont vérifiables sur notre plan d’action.

B24 : Quelle est votre appréciation de cette nouvelle mesure que l’Etat burkinabè applique et qui consiste à favoriser les personnes handicapées au niveau des concours directs ?

E.N : Oui cela fait partie d’un de nos combats.  Vous avez souvenance que les associations ont contribué de manière forte à la réduction du taux de séroprévalence au Burkina Faso. C’est vrai que cela a été sous l’égide du président de la république qui a porté à bras le corps ce combat, mais ce combat, nous l’avons réussi aujourd’hui grâce à la détermination des structures associatives.

Cette éducation inclusive dont vous venez de faire cas rentre en ligne de compte de nos différentes actions. Dans notre coordination, il y a des associations qui s’occupent spécifiquement des personnes handicapées. Nous menons donc exactement le même combat à savoir que les intérêts de tous les Burkinabé soient préservés, tout comme le témoigne la constitution de notre pays qui confère un certain nombre de droits à tous les Burkinabé.

B24 : Vous tirez  donc une satisfaction de cette mesure ?

E.N : Nous sommes satisfaits de cette mesure. Aujourd’hui, c’est vrai que c’est une loi qui a été votée, nous attendons qu’elle soit appliquée mais nous pensons que c’est déjà un pas vers le développement et la promotion de tout ce qui peut participer au développement du Burkina Faso.

C’est d’ailleurs pour cela que nous avons, au cours d’un certain nombre de nos activités, rappelé au gouvernement, les rampes d’accès, par exemple dans les services publics où tout le monde du fait de leur handicap, ne peut pas accéder à un certain nombre de services.  Nous avons toujours contribué pour cela à travers nos actions.

B 24 : Parlons d’emploi, l’un des véritables problèmes de la jeunesse. Quel regard jetez-vous sur le phénomène au Burkina ?

E.N : Je crois qu’aujourd’hui le problème de l’emploi est un véritable problème, je crois d’ailleurs que c’est un droit. Il  appartient au gouvernement de mettre tous les moyens en œuvre pour que les jeunes ait un emploi. Au cours d’un certain nombre de nos activités, nous avons par l’entremise d’un certain nombre de structures déconcentrées de l’état, demandé à ce que nous puissions avoir une adéquation du système éducation au marché de l’emploi.

 Je crois d’ailleurs que cela a été une préoccupation majeure qui a été posée au cours des fora régionaux, entrevue du forum national des jeunes qui aura lieu en octobre 2014. Je crois que c’est une question fondamentale qui sera posée au Chef de l’Etat, en qui nous avons espoir qu’il pourra apporter une réponse satisfaisante pour ce qui est de la question de l’emploi.

Qu’à cela ne tienne, je crois que y a un certain nombre d’efforts qui ont été faits par le gouvernement, d’ailleurs à travers la création du programme spécial de création d’emploi qui a contribué un temps soit peu à résoudre le problème d’emploi. Mais nous, nous souhaitons vraiment qu’il y ait des actions très fortes en faveur d’un emploi pérenne  pour l’ensemble des jeunes, qu’ils soient diplômés ou pas parce que tout le monde a droit au travail au Burkina Faso.

B24 : Vous pensez que les jeunes doivent toujours attendre que le gouvernement agisse  pour les questions d’emploi ?

E.N : Justement, au sein de notre structure, il y a des associations qui s’occupent exclusivement du problème de l’emploi et ces associations vont à travers les fonds disponibles au ministère de la jeunesse travailler à avoir des  financements pour un certain nombre de jeunes qui veulent s’investir dans l’entreprenariat.

« Nous avons une jeunesse suffisamment responsable, des acteurs politiques suffisamment responsables et capables de comprendre qu’aujourd’hui le Burkina a besoin de tout sauf de confrontations entre ses fils »

Le premier objectif pour ces jeunes c’est d’abord d’être dans les associations. Cela leur permet de se former, d’avoir accès à l’information. Il y a des  jeunes qui n’ont pas accès à l’information. Mais quand on est réuni autour d’un cadre associatif,  on a l’avantage d’avoir des informations, donc il y a un certain nombre de jeunes qui, à travers le cadre d’échange et de rencontres, ont eu accès à cette information et  ont monté des projets qui ont été financés.

Il y a des jeunes qui veulent entreprendre. Je crois qu’aujourd’hui, les fonds mis à la disposition des jeunes à travers le ministère de la jeunesse contribuent aussi à aider ces jeunes, mais nous restons convaincus qu’il est indispensable qu’il y ait une politique stricte et rigoureuse pour régler les questions d’emploi dans la transparence et dans la bonne gouvernance.

B24 : Parlons maintenant de politique. Comment voyez-vous l’intégration de la jeunesse dans la politique au Burkina ?

E.N :  Je crois que c’est tout à fait normal. Les jeunes ressemblent plus à leur époque qu’à leurs pères.  Aujourd’hui, à la faveur du processus démocratique, les jeunes sont beaucoup plus enclins à prendre en main leur destin, donc c’est tout à fait normal et légitime que les jeunes s’approprient la politique à travers leur participation citoyenne à la vie de la nation.

(…)  Car aujourd’hui, nous ne pouvons pas être en marge de la politique parce que c’est elle qui régule l’ensemble de nos actions. Si aujourd’hui, nous parlons d’emploi c’est parce que nous voulons qu’il y ait une vraie politique de l’emploi. Nous ne pouvons pas être en marge de la politique et vouloir encore que cette politique fasse quelque chose pour nous. Nous devons participer à travers nos actions, a travers nos critiques objectives et constructives au développement de ce pays.

B24 : Comment ces jeunes se comportent-ils ? Sont-ils des acteurs ou des observateurs ?

E.N :  Je crois qu’aujourd’hui,  les jeunes sont des acteurs. Il y a 15 ou 20 ans, on disait que le Burkina Faso est en majorité analphabète, aujourd’hui sous l’emprise des associations et aussi grâce à la bonne volonté gouvernementale, le taux de scolarité a connu un certain boom.

Nous n’avons pas encore atteint le taux souhaité mais aujourd’hui, beaucoup de personnes pour avoir été à l’école peuvent contribuer d’une manière ou d’une autre à la politique. Aujourd’hui, les jeunes sont totalement en politique et ils s’affirment. D’ailleurs, vous avez vu aux cours de l’actualité, à travers les meetings et autres que 80% de ceux qui ont participé à ces activités là sont des jeunes. On ne peut pas dire que les jeunes sont des observateurs aujourd’hui, ils sont de vrais acteurs du monde politique.

B24 :  Mais ces jeunes ne risquent-ils pas d’être  une proie facile ou utilisés pour les hommes politiques?

E.N :  Je ne sais pas si on doit les appeler « proie facile« . Je sais  que je suis jeune autant que vous d’ailleurs et je suis sûr que  vous ne vous engagez pas en politique comme cela. Vous vous engagez en connaissance de cause parce que vous défendez un idéal. Si cela est avéré, cela veut dire que tous ceux qui participent à l’action politique participent en connaissance de cause.

B 24 : Vous en êtes convaincu ?

E.N : Oui !

B24 : On dit souvent que les hommes politiques utilisent  les questions comme l’emploi pour exploiter d’une certaine manière cette jeunesse.  Est-ce  votre avis au regard de la situation politique actuelle ?

E.N : Je crois qu’aujourd’hui la question pour moi ce n’est pas de savoir si les hommes politiques utilisent les failles, le besoin, l’opportunité pour  conquérir leur électorat. Je crois plutôt qu’il faut peut être dire que les hommes politiques font leur travail de politicien, c’est à nous les jeunes de savoir ce que nous voulons. Quand on veut être réellement acteur de la politique, c’est qu’on a  un idéal, donc on s’engage en fonction de cet idéal.

B24 : En tant que jeune, que pensez-vous  du tiraillement entre les deux camps, l’opposition et la majorité,  à propos du référendum ?

E.N :  J’ai un message. Au delà du message, j’ai une interpellation. D’abord, le message est qu’étant acteur du monde politique, nous avons une responsabilité qui est celle de la sauvegarde des acquis, celle de répondre devant l’histoire.

L’interpellation est qu’en tant que jeunes, nous devons, à travers nos actions, nos  points de vue, nos prises de position, transcender notre émotion pour avoir la raison; parce qu’aujourd’hui, nous avons des gens qui sont pour la modification de l’article 37 et des gens  qui contre cela. Ce sont des citoyens burkinabé. La loi confère à chaque citoyen d’avoir un point de vue politique qui ne doit pas faire l’objet d’une discrimination par son opinion politique.

Nous ne pouvons qu’appeler les gens à beaucoup plus de responsabilité, à plus de retenue pour sauvegarder ce que nous avons construit ensemble.

B24 : On parle d’éventuelles violences au cas où les deux camps n’arrivent pas à s’entendre, et la jeunesse peut être la cible ou le moteur de ces violences. Vous avez quelque chose à leur dire ?

E.N : Je ne pourrai parler qu’au nom de la coordination provinciale, comme je vous l’ai dit, à notre sein nous avons des membres qui sont pour la modification de l’article 37 et des membres qui sont contre. Mais cela n’empêche pas que nous nous retrouvons autour d’un cadre dans lequel nous discutons de toutes les questions.

Mais, il n’y a jamais eu de violence entre nous. Je peux comprendre que les gens à travers ces différentes confrontations médiatiques et par meetings interposés, si vous voulez, présagent une confrontation. C’est tout à fait légitime.  Mais je crois que nous avons une jeunesse suffisamment responsable, des acteurs politiques suffisamment responsables et capables de comprendre qu’aujourd’hui le Burkina a besoin de tout sauf de confrontations entre ces fils parce qu’ils sont d’opinions politiques différentes.

B24 :  Vous avez foi que rien ne va aller de mal en pis ?

E.N :  J’ai foi que rien ne va aller de mal en pis.  Je crois plutôt que tout ira pour le mieux pour ce pays.

B 24 : Vous pensez que les associations ont un rôle à jouer dans la sauvegarde de cette paix ?

E.N :  Cela a toujours été le rôle des associations, elles ont toujours travaillé dans ce cadre, en témoignent l’ensemble des lois qui ont été votées à la faveur des associations. Je parlais tantôt de la réduction du taux de séroprévalence au Burkina, vous avez vu par la suite le fonds commun genre qui a été instauré à l’issue du travail des associations.

Vous avez vu qu’aujourd’hui nous parlons de l’éducation inclusive qui est le fruit de la participation du monde associatif. Nos associations sont donc dans leur rôle régalien et je crois qu’elles resteront toujours dans ce rôle la et que nous allons continuer à travailler pour le Burkina Faso et le Burkina Faso ira toujours de l’avant.

B 24 : Vous avez peut être un dernier mot pour clore l’entretien ?

E.N :  Mon dernier mot serait de demander a tous les Burkinabé de comprendre qu’aujourd’hui les politiciens sont dans leur rôle, chacun est dans son rôle et dans ses responsabilités. Nous aussi en tant qu’acteur du monde associatif, nous avons notre rôle dans nos responsabilités. Il n’appartient pas aux associations, d’ailleurs la loi 10 leur interdit une appartenance politique, mais il leur appartient de participer à la vie de la nation en tant qu’acteur et cette participation doit être citoyenne.

B24 : C’est vrai que l’entretien devrait en principe être terminé, mais pensez-vous qu’une association telle que la FEDAP/BC est politique ou apolitique ?

E.N :  Je crois que la FEDAP/BC est régie par la loi 10 tout comme la coordination provinciale des associations du  Kadiogo, tout comme l’association « Nouveau Regard », tout comme le Conseil national de la jeunesse, tout comme le réseau Afrique jeunesse, tout comme le réseau des organisations des jeunes pour le développement.

Mais la FEDAP/BC est animée par des citoyens qui peuvent avoir des positions politiques, tout comme la CEPAC est animée par des citoyens burkinabé qui ont le droit d’avoir une opinion politique. Et  je n’ai pas souvenance de voir une action totalement politique, en tout cas engagé par la FEDAPC.

Mais les membres de la FEDAP/BC peuvent avoir des actions politiques tout comme vous à Burkina 24, vous êtes un organe de presse qui, en principe, doit être neutre et impartial. Mais vous qui faites l’interview, vous avez votre opinion politique et je crois que Burkina 24 ne peut pas vous interdire de l’avoir.

B24 : Oui mais des observateurs ont estimé que  lorsque la FEDAP/BC organise un meeting pour demander au président Blaise Compaoré de se présenter, ce n’est pas une action des membres mais bien de l’association.

E.N : Tout à fait ! N’importe quelle association peut demander à n’importe quel  Burkinabé de se présenter aux élections.

B24 : Et n’est pas un acte politique?

E.N : Non, ce n’est pas un acte politique à mon avis, parce ce que si la FEDAP/BC estime, c’est son droit le plus absolu, que le président du Faso conduit très bien l’action gouvernementale,  elle  peut demander au président du Faso de se présenter aux élections présidentielles. Mais elle n’a pas mandat de désigner Blaise Compaoré comme candidat.

Elle peut demander mais elle n’a pas mandat puisqu’elle n’est pas un parti politique. C’est comme nous au sein de la CEPAC, nous pouvons demander à Zéphirin Diabré, à Rock, à Blaise, à n’importe qui de se présenter parce que nous estimons que c’est quelqu’un qui peut, à travers sa clairvoyance, son leadership, apporter quelque chose au Burkina. Mais nous ne pouvons pas le mandater à une élection puisque nous ne sommes pas un parti politique.

Propos recueillis par Abdou ZOURE et retranscrits par Djamila DAO (Stagiaire)
Pour Burkina 24
❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

Articles similaires

5 commentaires

  1. Nou dison tjrs etr les victim,les manipul?s alors a qand la prise de conscience por une coalision vrai de la jeuness de tts bord en n’oublian les choix partisatisan por pluto travaill? main dan la main por sortir de vrai id?e….cela afin d’avoir une discution franch avc ses politik por le salu et le bonheur de la nos nation…
    L’oposition exist partou ailleur mai tts le monde ailleur travail main dan la main por l’interet de leur nation..changeon de mentalit? mais surtou de strategie..!!! »!

  2. J’ai pris lecture de l’interview que BURKINA24 ? accorder ? M. Nar? Eustache elu recemment ? la t?te de la Coordination provinciale des Associations du Kadiogo.
    En tant que jeune,je suis fi?r de constater que notre jeunesse actuellement est responsable et consciencieuse en temoigne les dires de M. Nar?.
    J’ai retenu de cet interview que nous, en tant que jeune devons cultiver un esprit citoyen pour aider notre ch?r pays ? continuer dans son devellopement.Certes notre environnement sociopolitique est divis? actuellement sur un certains nombres de positions,mais nous devons analyser cela de fa?on objective et responsable pour eviter ce qui ce dit dans les coulisses et je retiens de cela,je cite M. Nar? <>>Merci

  3. JE NE COMPREND PAS POURQUOI DES GENS ANIMES D?AUTRES INTENTION PARLENT DE MEDIATION POUR LE BURKINA.

    LE BURKINA EST DANS QUELLE SITUATION POUR AVOIR BESOIN D?UN MEDIATEUR ? BLAISE DOIT PARTIR EN 2015 C?EST TOUT ! D?AILLEURS ALASSANE OUATTARA ET BIEN D?AUTRES N?ONT PAS FINI DE REGLER LES PROBLEMMES DE LEURS PAYS POUR VENIR S?IMPLIQUE DANS LES AFFAIRES DU BURKINA.

    DIT-ON PAS QUE BLAISE EST UN MEDIATEUR CHEVRONE ! ALORS, IL S?AURA COMME GENRE LA SITUATION DE NOTRE CHER BURKINA.

    L?OPPOSITION DOIT TRANSMETTRE LORS DE CETTE RENCONTRE AU PRESIDENT BLAISE COMPAORE LES PAROLES QUE LES CITOYENS ONT LAISSE ENTENDRE LORS DE LA FORTE MOBILISATION DE LA DERNIERE MARCHE QU?ELLE A ORGANISE.

    DE TOUT FACON 2015 SERA SANS BLAISE !

  4. Effectivement je pense qu’il faut que la jeunesse ?vite de
    se laisser manipuler puisse que cette jeunesse a encore un avenir
    qu’elle doit bien exploit?.Participer a la vie politique de son pays c’est bien mais
    il faut faire cette politique dans le bon sens pour ?viter les d?rapage dont
    c’est nous qui payerons.

  5. c? vrai qu les politicien font leur w,mais est c qu c w est fait corectmt?ce que ns les jeunes ns voudrions,nous voudrions en lendmain meilleur.pourquoi les ain?s ne veulent pas accorder le choix ? la jeunesse?…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page