Maison du Burkina à Abidjan : Le signe indien vaincu

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Entre la pose de la première pierre de la Maison du Burkina le 27 mars et ce jour 23 octobre 2014, 6 mois se sont écoulés, un temps qui aura servi entre autres à l’acheminement du matériel de construction de la Turquie vers la Côte d’Ivoire. Car construire un immeuble de plusieurs étages commande toute une préparation et un travail technique en amont qui ne sont pas visibles toujours sur le terrain. Du transport maritime aux formalités douanières en passant par les lourdeurs administratives et autres intempéries, la société Decotek en charge de l’implantation du bâtiment avec l’appui et l’assistance de l’ambassade du Burkina à Abidjan, est passée depuis quelques semaines à la phase active du processus. Visite guidée des lieux par le chef de la mission diplomatique en Côte d’Ivoire ce 23 octobre.

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Aux vrombissements et Klaxons des véhicules à l’angle nord-est de l’Avenue Lamblin et du Boulevard Botreau Roussel en plein coeur du quartier Plateau, le centre névralgique des affaires de la capitale économique ivoirienne, se mêlent désormais les coups de grues et autres engins de bâtiments et travaux publics.

Un coup d’œil sur la provenance de ces « bruits » qu’accompagne l’épaisse poussière qui s’y dégage conduit inexorablement sur le chantier de la Maison du Burkina à Abidjan.

Ça y est, tout est réuni pour que le rêve prenne forme et devienne réalité comme l’attendent les burkinabé de la diaspora depuis vingt ans. Le terrain de 5886 m² est un vaste chantier à ciel ouvert. Les fondations de plusieurs mètres de profondeur sont béantes et laissent imaginer ce que sera le support de  l’immeuble de 17 étages.

En des termes techniques, l’assistant du chef de chantier, Sinan Demirkol explique les différentes étapes du processus en cours. Tracée de plans, terrassement, évacuation des terres, fondations profondes en vue de l’installation des pieux de 80 mètres de diamètre sur 15 mètres de profondeur…bref, la théorie a laissé place à la pratique et la Maison du Burkina est à un stade d’une grossesse qui évolue normalement.

 Les bureaux, les bungalow, la cantine et la clôture sont eux déjà sur pied, le travail technique reste maintenant concentré sur le grand bâtiment. Le feu vert est acquis à travers la délivrance du permis de construire. Ainsi des réunions hebdomadaires ont lieu tous les jeudis avec le bureau d’études, et des cours de français sont même dispensés au personnel turc afin de faciliter la communication et mettre tout le monde au même niveau d’information et de compréhension des schémas de travail.

Et l’arlésienne devient réalité

Afin de rattraper le temps perdu occasionné à certains moments par la forte pluviométrie enregistrée ces derniers jours à Abidjan, l’équipe du chantier travaille plus les week-end, de jours comme de nuit, une manière aussi d’éviter au voisinage les nuisances de toutes sortes et s’épargner du même coup les longs et difficiles trafics routiers des jours ouvrables.

Pour le directeur général de Decotek, Ismaïl Hakki Ayhan, « aller vite et bien est notre priorité sur ce chantier. Nous voulons offrir un travail de qualité qui intègre les nouvelles technologies en matière de construction notamment en ce qui concerne le système d’étanchéité qui est un élément essentiel de la longévité d’un bâtiment. Notre défi est aussi d’éviter toute sorte d’accident sur le terrain ».

 L’Ambassadeur Justin Koutaba qui dit ne point douter de la « compétence des entreprises turques dans le domaine de l’édification et de la construction des villes modernes », a souhaité que la Maison du Burkina soit le reflet de celle-ci c’est à dire « une vitrine, une porte ouverte pour vous sur le marché de la construction en Côte d’Ivoire, au Burkina et en Afrique ».

À cet effet, le diplomate burkinabé s’est engagé à servir de rempart pour que le nerf de la construction soit au rendez vous. Aussi a-t-il plaidé pour l’implication des entreprises et de la main d’œuvre burkinabé aux côtés de Decotek sur le chantier.

Mai 2016, baptême du beau et fier bébé

Un chantier qui sera livré en Mai 2016 selon le planning des travaux établit par Decotec. Mais au delà de l’échéance il s’agira d’offrir à la diaspora burkinabé de Côte d’Ivoire le fruit de ses efforts et de sa patience de deux décennies. Et à tous les burkinabé, une maison qui fera leur fierté et leur honneur en terre d’Eburnie.

En plus d’être le symbole d’un Burkina Faso réconciliée avec sa communauté, il sera aussi celui du rayonnement diplomatique du pays des hommes intègres en Côte d’Ivoire. Et oui, le rêve deviendra réalité et le « bebe sera beau… » comme l’a prédit l’Ambassadeur Koutaba à la cérémonie de la pose de la première pierre. La prophétie est donc entrain de se réaliser, ce n’est pas trop demandé que d’accompagner la Maison du Burkina avec des bénédictions.

Mariam Vanessa Touré

Attachée de presse à l’Ambassade du Burkina en Côte d’Ivoire

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Rédaction B24

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