Charte de la transition : Une délégation de la diaspora de Côte d’Ivoire annoncée à Ouagadougou

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Pas de transition consensuelle sans une intégration pleine de la diaspora burkinabé. C’est ainsi qu’on pourrait résumer la sortie du président du Conseil National des Burkinabè en Côte d’Ivoire (CNB-CI), M. Mamadou Salogo qui a animé une conférence de presse, le vendredi 14 novembre dernier à Abidjan, pour se prononcer sur la charte adoptée à l’unanimité au Burkina Faso.

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« Nous avons suivi de près les discussions entre l’armée, les partis politiques et la société civile qui ont abouti à l’adoption de la charte de la transition. C’est une avancée majeure dans le processus », a-t-il commenté.

Avant de rendre un hommage à la classe politique et à la société civile burkinabé. « Notre armée, la classe politique et la société civile offrent au monde et notamment à la sous région un bel exemple de démocratie en prouvant qu’ils savent mettre en avant l’intérêt du pays », s’est réjoui le conférencier.

Même s’il déplore quelque peu que la diaspora n’ait pas été associée aux discussions. « Aujourd’hui il est question de la mise en place des organes de la transition et la répartition des postes s’est fait sans tenir compte de la diaspora.

Nous déplorons ce fait et proposons que le poste du ministère en charge des  burkinabè de l’extérieur revienne en l’occurrence à la Côte d’Ivoire au regard de son importance numérique et de sa contribution dans l’économie burkinabé », a plaidé M. Salogo. Avec au moins 5 millions de burkinabè en Côte d’Ivoire, le conférencier estime qu’il va de soi que l’exemple de juste et d’équité puisse être donné dans les faits.

« La diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire et certainement d’ailleurs apprécieraient d’être également prise en compte avec au moins un membre dans le Conseil national de transition et également dans la commission concernant la réconciliation », a-t-il proposé.

Estimant que la diaspora Burkinabé ne saurait toujours être à la traine de la vie politique au pays des hommes intègres. « Le devenir du Burkina Faso ne saurait être pensé seulement par l’opposition et la société civile.

La diaspora burkinabé constitue une composante à part entière, et à ce titre, elle estime que son exclusion serait source d’injustice, de frustration et de division », a-t-il prévenu. Le président du Conseil National des Burkinabè en Côte d’Ivoire (CNB-CI), qui était assisté à cette conférence du porte-parole du Collectif des associations et mouvements de jeunesse burkinabé en Côte d’Ivoire (CAMJB-CI), M. Toé Seydou et  du président de l’association des « Sans Voix », M. Kaboré Daouda a annoncé l’envoi d’une délégation de la diaspora de Côte d’Ivoire en début de la semaine prochaine pour remettre aux autorités un mémorandum en vue de la prise en compte effective de la diaspora dans le gouvernement et les organes de transition.

Azata Diéni

Journaliste indépendante

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Un commentaire

  1. ce n’est du g?teau ? partager h?e h?e les oiseaux de mauvais augure

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