Amnistie des anciens chefs d’Etat : La jeunesse sankariste exige son abrogation

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Une loi d’amnistie a été votée par l’ancienne Assemblée nationale du Burkina accordant une amnistie aux anciens Chefs d’Etat. Cette loi concernerait aussi Blaise Compaoré. La Coordination nationale de la jeunesse sankariste exige, dans cette déclaration, au Conseil national de transition, son abrogation. 

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Le sursaut patriotique de la jeunesse et du peuple burkinabè  vient prouver à souhait au monde entier que le Burkina Faso mérite l’appellation de pays des hommes intègres et que nul ne saura désormais prouver le contraire.

La coordination nationale de la Jeunesse Sankariste s’incline respectueusement devant la mémoire des martyrs de la démocratie, présente ses condoléances aux familles éplorées ainsi qu’à leurs proches et prie pour le repos de leurs âmes. Elle souhaite un prompt rétablissement aux blessés et reste  convaincue que la patrie leur rendra justice. Elle salue les initiatives déjà prises par les autorités de la transition dans le sens de les élever au rang de héros nationaux.

A son Excellence monsieur le président Michel KAFANDO et à tout le gouvernement, la jeunesse sankariste les invite à joindre l’acte à la parole en instruisant l’administration judiciaire sur les crimes économiques et politiques. Nous nous réjouissons dans la vision d’assainir la gestion des finances publiques, de la nomination du Pr Luc Marius IBRIGA  comme contrôleur d’Etat et nous espérons ainsi que  la corruption soit combattue de manière rigoureuse.

Aux membres du Conseil National de Transition (CNT), nous tenons à ce que la loi sur l’amnistie des anciens chefs d’Etat soit purement et simplement abrogée afin que Blaise COMPAORE réponde devant la justice de toutes ses  forfaitures. Nous répétons avec le Président  Thomas SANKARA : « Parce que de toutes les races humaines, nous appartenons à celles qui ont le plus souffert, nous nous sommes jurés de ne plus jamais accepter sur la moindre parcelle de cette terre, le moindre déni de justice. »

A  la   jeunesse consciente, tout en la félicitant, nous l’invitons à faire sienne cette pensée extraite du manifeste de la jeunesse de Jean Baptiste NATAMA à la page 25«… Ne prenez pas pour modèle ces personnes cupides, qui ont les yeux plus grands que le ventre, qui ne sont qu’incarnation de contre valeurs morales et négation de l’amour de la patrie et dont les mains sont sales et les réussites tonitruantes apparentes sont le résultat de la spoliation de la patrie qu’ils ont  sans honte sucée.»

Au vaillant peuple Burkinabè, nous rappelons que le sankarisme est un modèle et non une mode, c’est  une voie originale de développement qui tire ses fondements de nos valeurs endogènes et plonge ses racines dans notre culture nationale  et qui responsabilise le peuple à  prendre son destin en main.  Faut-il encore préciser que c’est le seul système qui a fait ses preuves en 4 ans sur plus d’un demi-siècle d’existence de notre nation.

A Maître Bénéwendé S. SANKARA, nous  disons  que  c’est la clairvoyance dans la vision, la constance dans l’action politique et l’intégrité comme valeur cardinale ; trois qualités rares dans le milieu politique burkinabé  actuel.

Il est le premier homme politique à pouvoir organiser l’opposition politique dans un cadre institutionnel qu’est celui du CFOP qu’il a su institutionnaliser en 2009 après avoir dirigé avec succès le cadre de concertation de l’opposition politique (CPO).

Il a été celui qui a su rejeter le CCRP et tous ses pièges.

Ce fut  Maître Bénéwendé S. SANKARA en tant que chef de file de l’opposition politique qui a été le premier à demander le départ de Blaise COMPAORE le 30 Avril 2011 à la Place de la Révolution.

C’est encore lui qui a été le premier à appeler à la désobéissance civile le 21 décembre 2013 à la Maison de la culture Jean Pierre GUINGANE à l’occasion du premier Congrès Ordinaire de l’UNIR/PS et le 11 Octobre 2014 à la Maison du Peuple pour le congrès unitaire du FPS .

Le premier à lancer l’insurrection populaire le 27 octobre 2014 à travers une déclaration parue dans la presse au nom du Front Progressiste Sankariste (FPS).

Il  est l’un des rares chefs de parti politique à avoir été au cœur de la manifestation des 30 et 31 Octobre 2014 ; les images sont disponibles pour le prouver et nous, jeunes sankaristes, savons en toute modestie le rôle que nous avons joué dans l’insurrection à ses cotés.

Enfin, il est l’un des rares chefs de parti qui n’a jamais été dans un gouvernement de Blaise COMPAORE. Il est celui qui, en tant que Avocat, a défendu le peuple et la nation au prix de sa vie  contre les crimes économiques et de sang de la 4eme République.

Si l’insurrection populaire a le mérite de chasser Blaise COMPAORE du pouvoir, il faut maintenant une vraie alternative au Burkina Faso et il  incarne ce changement qualitatif pour réconcilier le peuple burkinabé avec son histoire et lui assurer  un avenir radieux.

Pour la coordination nationale de la jeunesse sankariste

Le chargé de communication

Crde  Mahamadi SAWADOGO

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4 commentaires

  1. s’il fallait revenir sur tout ce qui avait ?t? d?cider, conclu par les devanciers il faudra alors « casser » le burkina et le reconstituer.Peut-?tre qu’on pourrait ? l?occasion exiger le transfert par exemple que la capitale de ouaga ? soit bobo, koudougou, ouahigouya, fada….ou autre.
    Soyez plus utiles au BF Svp

  2. Le sursaut patriotique de la jeunesse et du peuple burkinab? vient prouver ? souhait au monde entier que le Burkina Faso m?rite l?appellation de pays des hommes int?gres et que nul ne saura d?sormais prouver le contraire. du peuple burkinabes le conseil a le nouveau geaneration que souhaite maintenent.

  3. Amnistie en principe ne doit pas concern? lex pr?sident Compaore car le crime ? ?t? commis avant d’?tre pr?sident. Donc il doit r?pondre

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