« Et si la victime devenait juge » à l’image du Burkina ?

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Régis Kévin Bakyono, conseiller diplomatique près de l’ambassade du Burkina Faso, à Vienne en Autriche, a procédé à la dédicace de son livre « Et si la victime devenait juge », ce 11 février à Ouagadougou. Recueil de sept nouvelles, l’œuvre s’interroge sur le caractère sacré du mariage, les problèmes d’intégration, le pardon, entre autres maux qui minent la société de nos jours.

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Le parcours de l’auteur structure son premier recueil, selon Yves Dakouo, présentateur du livre, « il  est à la base de la forme morale que prend cette œuvre,  c’est-à-dire que quoi que fasse l’écrivain des éléments de son environnement transparaîtront dans l’œuvre ».

« C’est l’expérience de petites vies que j’ai vécues, que j’ai vues autour de moi qui  m’a conduit à joindre ma voix à celles de ceux qui m’ont devancé dans le domaine pour partager un message », confie  Régis Kévin Bakyono, auteur de  l’œuvre.

L‘œuvre retrace la mondialité, l’urbanité et les personnages souffrent du conflit de la formation, de l’emploi, de cœur, une nouvelle quête identitaire fondée plus sur le devenir de l’individu que sur le devenir collectif.

La première interrogation  de l’auteur porte sur le caractère sacré du mariage. Il fait le procès du mariage et s’interroge sur la pertinence des formes de l’union en ce 21ième siècle.

Régis-Kévin-Bakyono-présentant-son-livre
Régis-Kévin-Bakyono-présentant-son-livre

 « Les 7 nouvelles évoquent la constitution d’une dizaine de couples qui se soldent tous ou presque par des échecs même si les formes d’échecs sont variables. Paradoxalement, ceux qui se  sentent épanouis, sont ceux qui se sont défaits de ce lien, la veuve, la divorcée, le célibataire », explique Yves Dakouo, dans sa présentation du livre.

Sans imposer de solution, l’auteur propose un nouveau contrat affectif qui puisse prendre en compte les aspirations légitimes de chaque partenaire et dans lequel se marier ne serait plus se mettre une corde au cou.

La mobilité est un autre trait caractéristique de l’œuvre, à la quête de formation et de travail à l’international, la catégorisation des citoyens perdure  malgré l’intégration prônée. «Fatou, l’une des protagonistes de l’œuvre fut compressée non pas à cause de  sa compétence mais de sa nationalité et elle devra retourner dans son pays d’origine», fait toujours savoir Yves Dakouo.

Le pardon est ce thème même qui donne son nom au titre « Et si la victime devenait juge ». Il se trouve dans ce titre la tension entre le pardon et la vengeance, «si le faible devient le plus fort, devrait –il se venger ? », interroge l’auteur,  «C’est à chaque lecteur de juger », ajoute-t-il.

Son message à lui est de « dire à tous  de faire attention parce que ceux qu’on oppriment aujourd’hui, peuvent par un concours de circonstance se retrouver au-dessus plus tard et en ce moment cette personne devient juge ».

Il précise cependant que le livre n’a aucune connotation politique, « il est purement social et littéraire mais en fonction des évènements qui se sont déroulé les 30 et 31 octobre,  on peut dire que c’est un livre prémonitoire ».

Reveline SOME

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