« Je demande à la SOSUCO de baisser le prix de son sucre »

publicite

La société nationale – Société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO) est au bord de la faillite. Dans cette optique, la ligue des consommateurs du Burkina et les Associations des consommateurs du Burkina attendent du gouvernement qu’il suspende l’importation du sucre le temps d’un instant pour permettre à la SOSUCO de commercialiser son stock disponible. Une équipe de Burkina24 a effectué un micro-trottoir pour recueillir des avis sur la situation que vit la société.

La suite après cette publicité

Moise BANCE,  gérant de kiosque

« C’est aux gouvernants de réfléchir »

Il arrive que le sucre manque, mais on ne peut qu’acheter. On ne peut pas dire que nous n’allons pas acheter, parce que nos clients vont nous quitter. C’est pourquoi, quel qu’en soit le prix nous, nous achetons.

Nous ne sommes pas censés savoir ce qui se passe dans cette société sucrière du Burkina Faso. C’est vrai que nous sommes des Burkinabè et nous sommes appelés à connaitre ces problèmes pour pouvoir aider le gouvernement à prendre des mesures. Mais on n’y peut rien. Quelle est la portée de ma parole ? Qui va la prendre en compte pour travailler comme il se doit ? Donc c’est difficile de s’exprimer et gagner gain de cause.

Pourquoi on permet au sucre de quitter l’extérieur pour freiner notre économie ? Je ne sais pas. C’est aux gouvernants de réfléchir, de prendre leurs responsabilités en main et de prendre des mesures pour permettre à nos activités ou à nos sociétés d’émerger comme les autres sociétés.

Abdoulaye Zongo, consommateur

 « Si le prix peut être revu à la baisse comme celui importé, nous allons consommer »

 Le gouvernement peut ne pas suspendre l’importation, mais au moins, comme c’est un produit qui se fait ici au Faso, il pourrait faire de telle sorte que les prix soient abordables.

Non seulement pas plus cher, mais qu’il puisse y avoir une différence entre le sucre importé et celui produit ici au Burkina Faso. Actuellement, nous pouvons acheter le sac de sucre importé à 23 000 F CFA, par exemple. Mais si tu demandes le prix de sac de la SOSUCO, on te dira peut-être 26 000 F CFA. Faites la différence.

Pour un produit qui est venu par bateaux et un autre qui vient de 200 kilomètres de notre capitale et qui est plus cher. C’est ce qui nous fatigue. Produisons et consommons burkinabè est un acte patriotique. C’est tout à fait normal le fait que nous devrions consommer ce que nous produisons. Mais si c’est plus cher, comment nous allons faire dans ce cas-ci ?

Si le prix peut être revu à la baisse comme celui importé, nous allons consommer parce que c’est un produit national. Mais le problème est de savoir si la SOSUCO sera capable de desservir tout le pays si l’on suspend l’importation du sucre. Il arrive que pendant le mois de carême, le sucre soit en rupture.

Ce serait bien de suspendre l’importation pour un temps donné mais la question est de savoir si la SN-SOSUCO sera capable de nous servir tous et vu les prix, les critiques vont reprendre.

Et donc je demande à la SOSUCO de baisser le prix de son sucre par rapport à celui importé. Dans ce cas-ci, rien ne pourra nous amener à ne pas consommer le sucre produit par la SN-SOSUCO. Jamais.

Anonyme, vendeuse de zoom-kom

Je n’utilise pas le sucre de la SN-SOSUCO pour ne pas perdre ma clientèle. Quand j’utilise le sucre « noir », la couleur de mon zoom-koom devient bien sale. Du coup, certains clients n’en veulent plus. Je proposerai que la SOSUCO fabrique du sucre blanc.

Oui KOUETA (stagiaire)

Benié APPIA (stagiaire)

BURKINA24

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Rédaction B24

L'actualité du Burkina 24h/24.

Articles similaires

Un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×