La communauté burkinabè vivant au Mali affirme son soutien à la Transition

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Ceci est un compte rendu de la Direction de la communication de la Présidence du Faso sur la rencontre entre le Chef de l’Etat Michel Kafando et la communauté burkinabè  vivant au Mali.

Dès son arrivée à Bamako dans l’après-midi du mardi 14 avril 2015, le Président du Faso, SEM Michel KAFANDO, a rencontré au sein de l’Ambassade, la communauté burkinabè vivant au Mali.

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Présent à Bamako dans le cadre de la 17e Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), le Président du Faso a mis à profit son séjour pour partager avec ses concitoyens vivant au Mali, les réalités du pays.

Selon Kodio LOUGUE, Ambassadeur du Burkina à Bamako qui a introduit les échanges, la communauté burkinabè vivant au Mali est évaluée à environ un million et demi. Elle est organisée en diverses structures et, travaille essentiellement dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, de l’extraction des minerais (l’or particulièrement). Les préoccupations majeures de cette communauté se résument prioritairement au coût jugé trop élevé pour l’obtention des actes administratifs (actes de naissance, passeport, carte consulaire…).

Prenant la parole, le Chef de l’Etat, Michel KAFANDO, a passé en revue l’actualité nationale avec ses compatriotes. Notamment le vote du code électoral et les questions de justice liées à l’arrestation de certaines personnes.

Sur la question de la justice « nous avons commencé à arrêter un certain nombre de cadres de l’ancien régime qui ont fait des malversations. […] Ces arrestations vont se poursuivre car la liste est encore longue. Pour pouvoir juger les anciens ministres, la Haute Cour de Justice sera mise en place très prochainement », a confié le premier des Burkinabè.

Et de poursuivre : « ces arrestations que certains veulent qualifier d’arrestations politiques ne le sont pas en réalité mais ce sont des arrestations intimement liées à la mauvaise gestion de ces derniers » ?

L’autre actualité brûlante de l’heure concerne le nouveau Code électoral qui a été adopté le 7 avril dernier au Conseil National de la Transition par 75 voix pour, 10 contre et 3 abstentions. Sur ce sujet, Michel KAFANDO a affirmé sans ambages : « cette révision a été faite selon la volonté du peuple. […] Le peuple ne veut pas de l’ancien régime dans les élections qui vont venir ».

Pour conclure, le Chef de l’Etat a affirmé que « la Transition bénéficie d’un grand soutien par rapport à ces grands sujets d’intérêt national aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur ».

Cet entretien à bâtons rompus a persuadé et convaincu la communauté fortement mobilisée à l’occasion, du bien-fondé de la démarche de la Transition. Elle s’est donc engagée à soutenir sans réserve les autorités dans leur quête de justice.

Le Chef de l’Etat était accompagné de François LOMPO, Ministre en charge de l’agriculture et de Moussa B. NEBIE, Ministre délégué chargé de la Coopération régionale.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Rédaction B24

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35 commentaires

  1. Le peuple ne veut pas du r?gime pass? h? bien laissez ce peuple sanctionner le r?gime pass? dans les urnes Mr Kafando le pr?sident d?mocratiquement ?lu .

  2. Je vous soutient mon president. Ce bon pays n’est pas a vendre au diable. merci freres du Mali pour votre soutient.

  3. Comme c’est la volont? du peuple pourquoi organisez les ?lections alors choisissez Mr Kafando puis qu’il est l’?lu du peuple . Je r?p?te un gouvernement de transition et non de r?glement de compte. Apprenez sur l’erreur des autres.

  4. Bravo et merci a la diaspora Burkinab? au Mali. Oui l?avancer du Burkina concerne toutes et tous ses filles et fils, qu?il soit a l?int?rieur ou a l?ext?rieur nous sommes tous concern?s. Heureusement que le fid?le des fid?les de Blaise Compaor? qui est Topan San? n?est plus notre ambassadeur a Bamako, si non la diaspora Burkinab? au Mali fera comme celle de la C?te d?Ivoire dont Koutaba Justin manipule a sa guise pour saboter la transition. Je demande a toute la diaspora Burkinab? en C?te d?Ivoire de faire comme ceux du Mali et de l?Allemagne afin d?encourager la transition de faire ce qui est mieux pour une alternance politique et ?conomique de notre pays avec les jeunes, et non ce qui est mieux pour un individu comme Blaise Compaor? et sa famille.

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