Les changements anticonstitutionnels au cœur d’un colloque à Ouaga

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Les changements anticonstitutionnels en Afrique, objet d’un colloque international à Ouagadougou. L’initiative est portée par l‘Institut Général Tiémoko Marc Garango pour la Gouvernance et le Développement (IGD). Les 28 et 29 mai, les participants réfléchiront sur la thématique « Etat de droit, démocratie et  changements anticonstitutionnels de gouvernement : concepts, limites et perspectives ».

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Du Burkina Faso au Burundi en passant par les pays du Maghreb, les changements de constitutions sont un thème d’actualité. Aussi, l‘Institut Général Tiémoko Marc Garango pour la Gouvernance et le Développement (IGD) a bien voulu dans le cadre de ses activités organiser ce colloque international.

« Conceptualiser la notion de changements anticonstitutionnels, d’en identifier les causer et y apporter des réponses concrètes susceptibles d’enraciner la gouvernance démocratique, le constitutionnalisme et l‘Etat de droits», tels sont les objectifs de cette rencontre d’échanges, selon le Pr Ismaïla Madior Fall, membre du conseil d’administration de l’IGD.

Pour le président du Faso, Michel Kafando, qui a présidé l‘ouverture des travaux, c’est le lieu de trouver des réponses à des questions d’importance pour la bonne gouvernance.

« Comment remettre le constitutionnalisme dans les constitutions africaines ? Comment concilier à la fois, les droits politiques et les droits économiques et sociaux des citoyens ? », s’interroge Michel Kafando, tout en espérant que des travaux sortiront des propositions pertinentes qui aideront la transition burkinabè dans l‘accomplissement de ses missions.

Une leçon inaugurale a été livrée par le Pr Augustin Loada. Se départant de son costume de ministre, Augustin Loada a fait la genèse du processus démocratique en Afrique aux changements anticonstitutionnels auxquels les peuples africains font face  pour en venir à la situation qu’a vécue le Burkina Faso.

 Il n’a pas manqué de revenir sur la question du nouveau code électoral qui fait toujours des controverses. Et comme pour clouer le bec à ceux qui estiment que cette loi est exclusive, le constitutionnaliste dira, « ce code est le plus progressiste que le Burkina ait jamais connu. Il comporte d’importantes innovations que l‘ancien régime a toujours refusé de consigner telles les candidatures indépendantes, les précampagnes, l‘interdiction des gadgets ».

Au programme de ce colloque, plusieurs communications suivies de débats sur divers thèmes dont, entre autres, forces et faiblesses des constitutions, les constitutions africaines : pactes sociaux ou transcriptions de rapports de forces politiques ?  Les révolutions ou insurrections populaires en Afrique du Nord et au Burkina Faso : des changements anticonstitutionnels ?

Les résultats de toutes ces réflexions vont être consignés dans un rapport de synthèse.

Maratou SOUDRE

Burkina24

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