ESTHERGAS pour mieux coordonner l’approvisionnement des intrants pharmaceutiques

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Les structures d’approvisionnement et les circuits de distribution des produits pharmaceutiques se multiplient au Burkina. Le gouvernement burkinabè, à travers le ministère de la santé, essaie progressivement de mettre en place une coordination de ces différents flux. Le projet ESTHERGAS, lancé ce 11 juin 2015, devrait appuyer ces efforts.

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Le projet « ESTHERGAS pour la mutualisation des bonnes pratiques en gestion des approvisionnements et des stocks, et renforcement du système d’information pharmaceutique » a été lancé ce 11 juin 2015 à Ouagadougou par le ministre brukinabè de la santé, Prosper Djiguemdé.

Ce projet, élaboré avec l’appui technique de Expertise France, révèle son directeur, Dr Georges Ouédraogo, a pour objectif d’améliorer et d’harmoniser les bonnes pratiques en gestion des approvisionnements et des stock et pratiques de dispensations des intrants pharmaceutiques relatifs aux programmes de lutte contre les trois endémies prioritaires (Sida, paludisme et tuberculose) et autres pathologies.

Il devra également les intégrer au sein du système national d’approvisionnement en médicaments essentiels génériques.

Prosper Djiguemdé
Prosper Djiguemdé

Le ministre de la santé a salué cette initiative, car, relève-t-il, la multiplication des structures d’approvisionnement et des circuits de distribution des produits de santé rend nécessaire la mise en place d’une coordination, déjà entreprise par le gouvernement, afin de maîtriser le flux des intrants et une meilleure collecte des données pharmaceutiques.

« Il (le projet) va contribuer à harmonier les différents systèmes existants pour permettre in fine une intégration de la gestion de tous les types d’intrants pharmaceutiques, dans un même système national d’information », dit-il.

La mise en œuvre du projet « ESTHERGAS », qui concerne aussi le Bénin, s’étalera sur 27 mois à compter du 1er mars 2015.

Placé sous la tutelle de la Direction générale de la pharmacie, du médicament et des laboratoires, le projet  coûtera près de 216 millions de F CFA  et cible 18 sites (3 centres hospitaliers universitaires, 9 centre hospitaliers régionaux, 5 Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) et un CAM associatif).

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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