Sécurité alimentaire : Le CILSS forme ses points focaux

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Le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse  dans le Sahel (CILSS) renforce les capacités des points focaux dans le cadre du programme  AGIR (Alliance globale pour la résilience) au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Un atelier a lieu à cet effet les  2 et 3 juillet 2015 à leur intention. Objectif, les rendre plus opérationnels dans l‘identification des priorités de résilience des pays concernés.

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Ils sont  10% de la population en Afrique de l‘Ouest  et du Sahel à être victimes des crises alimentaires et nutritionnelles.  Une situation qui menace non seulement  leur santé mais  aussi leurs capacités de productivité et de génération de revenus.

 Le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel, à travers  le  programme   AGIR (Alliance globale pour la résilience) au Sahel et en Afrique de l’Ouest, se donne pour mission de combattre la pauvreté et la famine endémiques en augmentant les capacités de résilience des populations concernées. L’ambition est notamment l’atteinte de l’objectif « zéro famine d’ici 20 ans ».

Reste à trouver maintenant les voies et moyens pour y parvenir. D’où cet atelier  de réflexion qui se tient les 2 et 3 juillet à Ouagadougou et qui regroupe  les points focaux et consultants nationaux AGIR du Cap Vert, de la Gambie, du Liberia, du Nigeria et de la Mauritanie.

 « L‘objectif global est de créer les conditions de lancement opérationnel du processus du dialogue inclusif  pays (DIP) pour la formulation des priorités de résilience », a expliqué Issa Martin Bikienga,  coordonnateur de la cellule technique AGIR, à l’ouverture des travaux.

Pour  le secrétaire exécutif du CILSS, présent, Djimé Adoum, la lutte pour la résilience  est « un processus qui se déroule sur le territoire national et on identifie les priorités.  Et on va dans nos villes et  villages pour partager avec les populations ce qu’elles considèrent comme priorités ».

Issa Martin Bikienga,  coordonnateur de la cellule AGIR   © Burkina24
Djimé Admou, Secrétaire exécutif du CILSS (à g.)  et  Issa Martin Bikienga, coordonnateur de la cellule technique  AGIR
© Burkina24

Toute chose qui conforte ainsi l‘initiative de l’atelier méthodologique de renforcement des capacités de  réalisation des processus de dialogue inclusif  pays.

Le secrétaire exécutif du CILSS, Djimé Adoum, note en outre, que dans ce combat, la communication s’avère une grande nécessité d’où son invite à la presse de s’intéresser davantage aux actions du programme AGIR.

« Nous voulons que dès à présent,  vous suivez de près,   fouillez, analysez, compilez et mettez les gens devant leurs responsabilités »,  a-t-il laissé entendre.

Les deux jours de réflexion s’articuleront autour de divers thématiques dont, entre autres, « comment faire une analyse intégrée des politiques et programmes existants ? », « comment organiser une consultation nationale inclusive pour valider les priorités de résilience Pays ».

L‘atelier prendra fin sur les présentations et examens des potentialités  pays et de la proposition de feuille de route de la Gambie, du Liberia et de la Mauritanie.

Notons que l’AGIR (Alliance globale pour la résilience) au Sahel et en Afrique de l’Ouest est née en décembre 2012 avec pour but « la réduction structurelle et durable de la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle par l’accompagnement  à la mise en œuvre des politiques sahéliennes et ouest africaines ».

Maratou SOUDRE

Burkina24

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