La division, l’autre arme fatale des terroristes

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Article 37. Insurrection. Putsch. Elections. Les Burkinabè semblaient au bout de leur peine. Mais non. Il leur faudra aussi venir à bout d’une nouvelle épreuve : les affres du terrorisme. La victoire n’est pas seulement de mettre hors d’état de nuire les assaillants d’une soirée. Le combat va bien au-delà.

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Ce combat se situe à deux niveaux. D’abord, la prévention. Elle consiste à éviter les attentats. Cela incombe aux autorités, qui doivent veiller à prendre les mesures qu’il faut et à doter les forces de défense et de sécurité des moyens nécessaires pour mener à bien leur mission.

Mais les Burkinabè ont aussi leur part de boulot à faire. Il ne leur faut plus hésiter à signaler aux forces de l’ordre toute personne qu’ils jugent suspecte ou ayant un comportement anormal, sans verser dans la paranoïa ou les règlements de compte sournois.

A la Tabaski comme à la Noël…

Le deuxième aspect du combat, et le plus important à notre sens, c’est le maintien de la cohésion nationale. Lorsque des étalons d’une même écurie se donnent des coups de sabots mortels, le loup malfaisant n’a plus qu’à attendre qu’ils trépassent pour se repaître.

Des Burkinabè, selon le ministère de la sécurité intérieure, ont commencé à s’en prendre à d’autres citoyens sur l’argument qu’ils portent une barbe plus longue que de raison ou sont voilées. L’amalgame porte de dangereux germes qu’il faut vite étouffer.

Il suffit que la si sensible question religieuse se pose et s’interprète mal pour que la bombe à retardement sournoisement posée par les terroristes s’actionne. Cette arme, plus dangereuse que des voitures piégées, a un nom : la division. C’est par elle qu’ils célèbreront leur véritable victoire.

Le peuple burkinabè s’est toujours démarqué par son unité, sa capacité à dépasser les inutiles débats ethniques et religieux. C’est cette unité qui lui a permis de relever de nombreux défis.

Il lui faut puiser dans sa dernière ressource pour relever celui que des hommes sans foi ni loi ont dressé sur son chemin un certain 15 janvier 2016. Les autorités coutumières et religieuses doivent l’y aider. Leur apport est plus que jamais sollicité. Noël et Mouloud, comme cette année, doivent rester unis au Burkina.

La Rédaction de Burkina24

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