Les anciens de la NAFA plaident la libération de Djibrill Bassolé

publicite

L’Union nationale des anciens de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) a, en chœur, demandé ce samedi 9 juillet 2016, « liberté pour Djibrill Bassolé » actuellement détenu à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat de septembre 2015 au Burkina Faso.

La suite après cette publicité

Les différentes interventions des anciens de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) ont été axées sur la demande de grâce et de liberté pour le général de Brigade de gendarmerie, Djibrill Bassolé.

A l’entame de son allocution, le président des anciens de la NAFA, Adama Yaméogo, tout en sollicitant la clémence de Roch Kaboré dans l’affaire Djibrill Bassolé arrêté il y a de cela 9 mois, note que l’après Blaise Compaoré a créé deux catégories de Burkinabè.

Adama Yaméogo, président des anciens de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) - ©Burkina 24
Adama Yaméogo, président des anciens de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) – ©Burkina 24

Selon lui, il y a « ceux qui subissent et qui ont un comportement républicain et ceux qui ont le droit de casser, de menacer, de brûler, d’empêcher la tenue des élections en toute impunité car protégés par un certain pouvoir ».

Revenant sur l’affaire Djibrill Bassolé, Adama Yaméogo note que « ceux qui accusent Djibril peinent à trouver des preuves pour le maintenir en prison ». Le cas du général, poursuit-il, ressemble à ce proverbe mossi qui dit : « Même si tu danses dans l’eau, tes ennemis diront que tu soulèves la poussière ».

Dans la gestion de ce dossier, les anciens ont demandé à ce que la justice se démarque du politique pour sauvegarder son indépendance. Le président des anciens de la NAFA dit être convaincu que l’arrestation de Djibrill Bassolé « est un règlement de compte politique qui ne répond à aucune règle juridique ».

De ce constat, le Bureau des anciens de la NAFA « demande la libération immédiate de Djibrill Bassolé ». Mais à défaut de cette liberté, pour Adama Yaméogo, « même si c’est une liberté provisoire, ce n’est pas un problème. On ne doit pas garder quelqu’un sans preuves », dit-il.

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page