Miss Georgie Badiel souhaite « apporter de l’eau à tous les Burkinabè»

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Georgette Badiel, Miss Burkina 2003 et Miss Africa en 2004, est aujourd’hui un mannequin international burkinabè vivant aux Etats-Unis. A côté de sa carrière, elle s’est lancée dans l’humanitaire. En effet, à travers sa fondation Georgiebadiel Foundation, elle veut soulager la souffrance de ces femmes qui parcourent des kilomètres à la recherche de l’eau potable en leur offrant des forages. Au cours d’une conférence animée ce mardi 6 septembre 2016, Miss Burkina 2003 s’est étalée sur les activités qu’elle mène depuis les Etats Unis.

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Offrir de l’eau potable aux populations qui en ont besoin, est l’objectif que s’est fixé Georgette Badiel dite Georgie Badiel de son nom de mannequin. La réalisation de son rêve passe par l’aménagement de points d’eau notamment la construction de forages ou la réparation de ceux abîmés.

Pour réaliser son objectif, elle crée en 2015 une organisation caritative  à but non lucratif basé aux Etats-Unis dénommée Georgiebadiel Foundation. En une année d’existence, la fondation fait déjà ses preuves. Elle compte 2 forages d‘eau construits à Réo, 10 toilettes à l’école primaire de Réo et 4 autres forages  réparés à Pô.

« Apporter de l’eau à tous les Burkinabè, c’est mon plus grand souhait», lance-t-elle. Et pour cela, Georgie Badiel dit vouloir utiliser son nom, son image pour apporter à des Burkinabè la chose la plus basique qui soit :  l’eau potable.

Miss Georgie n’est pas à sa première expérience. En effet, à travers une première collaboration avec « Georgie co-fonda Models 4 Water » en 2012,  elle a permis d’approvisionner 20 000 personnes en eau potable dans des villages du Sud-Ouest et du Nord du Burkina.

Cette collaboration n’ira pas loin mais Georgette Badiel, native de Pô et connaissant les problèmes d’approvisionnement d’eau de son village, tient à poursuivre son rêve. C’est alors qu’elle décide de mettre son histoire d’enfance liée à l’eau dans un livre.

Ce livre dont la parution en anglais « Watter princess » est prévue pour le 13 septembre 2016,  a vu ses droits rachetés par son éditeur « Penguin », ce qui lui a permis de financer ses premières réalisations.

« Moa grande mère me réveillait à 6 h du matin pour aller chercher de l’eau et je n’aimais pas ça.  Je ne comprends pas pourquoi on devrait marcher tant de Kilomètres pour avoir de l’eau », se rappelle-t-elle.

En 2009, de retour dans son village, elle fut touchée par la distance que sa grande sœur enceinte de 9 mois parcourait pour chercher de l’eau. C’est alors que, se dit-elle,  «il ne faut pas que j’oublie d’où je viens, mes réalités, il faut que je fasse quelque chose».

Ces forages, aux dires de la bienfaitrice, sont entretenus pendant 5 ans avant de laisser la gestion à la population.

Sa philosophie, rendre l’eau accessible aux femmes pour qu’elles aient le temps de s’occuper de leurs enfants.

«Nos mamans n’ont même pas le temps d’éduquer leurs enfants. Elles passent toute une journée à la recherche de l’eau. Pour moi ce n’est pas une vie, c’est une souffrance. Dans ma philosophie, on ne peut pas émanciper une femme sans eau (…). On a beau construire des centres pour les femmes, si elles n’ont pas de l’eau, ça ne marchera pas », dit-elle.

Le mannequinat et la fondation pour l’eau, deux passions que porte Georgie Badiel mais trouve le temps pour l’un et l’autre. « Ma carrière de mannequin se passe bien et j’utilise à 100% mon image pour atteindre mon autre objectif », laisse-t-elle entendre.

Revelyn SOME

Burkina24

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