Simon Compaoré : « Leur mort ne sera pas vaine »

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Ce 20 décembre 2016 les 12 militaires tués lors de l’attaque de la base militaire de Nassoumbou  ont été conduits à leur dernière demeure au cimetière de Gounghin. Le ministre Simon Compaoré a promis que leur mort ne sera pas vaine.

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L’identité des soldats

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A l’image de la hiérarchie militaire et les frères d’armes venus les accompagner à leur dernière demeure, le ministre Simon Compaoré dit « s’incliner respectueusement ». Tout comme les chefs militaires, il promet que  « leur mort ne sera pas vaine ». Pour que cela advienne, le ministre compte sur tous. Il dit espérer « qu’il va y avoir un déclic à tous les niveaux » de manière à former un  « front uni » et que chacun en ce qui le concerne puisse apporter sa part contributive à la lutte.

Saran Sérémé s’est elle aussi alliée à l’élan de solidarité autour des familles des disparus. Elle aussi demande à ses compatriotes de faire la part qui est la leur pour aider les forces de défense et de sécurité à mener à bien la tâche qui leur est confiée.  En effet, la morgue du camp Sangoulé Lamizana et le  cimetière municipal de Goughin ont refusé du monde.

Parents, amis, frères d’armes et autorités religieuses et administratives sont venus s’incliner sur les cercueils en mémoire des 12 militaires tombés à Nassoumbou. « Au-delà des questionnements que nous nous posons, nous devons savoir que seule l’unité fera notre force, seule l’union face à l’ennemi pourra nous permettre de vaincre », a déclaré Saran Sérémé.

« Plus jamais… »

 Le pays a connu plusieurs attaques terroristes ces derniers temps. Le modus operandi est quasiment le même : opération surprise, vol ou destruction de matériels, cibles humaines et évanouissement dans les sables du désert. Cependant, c’est la première fois qu’une unité militaire stricto sensu est prise pour cible.

Le 17 septembre dernier, le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, en déplacement à Ouagadougou, a préconisé des patrouilles communes et envisagé une possible poursuite des terroristes par l’armée burkinabè dans les terres maliennes.

A cet effet le ministre de la sécurité intérieure annonce des prises de mesures devant conjuguer les efforts burkinabè, maliens et nigériens « pour faire en sorte de faire ce qu’il faut ». Saran Sérémé a fait part de ces convictions également en ce jour triste où le Burkina pleure 12 de ses jeunes soldats tombés sur le front. « Nous sommes sûrs que les mesures adéquates seront prises pour que plus jamais, nous ne voyons nos fils mourir ainsi sans que nous n’ayons de réponse à donner », a-t-elle dit.

Oui Koueta et Noufou KINDO

Burkina24

 

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