Roch Kaboré : « Pour qu’il y ait une véritable rupture, il faut qu’elle soit au sommet et à la base »

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Qu’en est-il de la rupture avec les anciennes pratiques ? Est-elle effective au niveau du Gouvernement burkinabè ? Sont-ce là quelques questions auxquelles Roch Kaboré a répondu dans le cadre du bilan de l’An I de sa gestion du pouvoir. Un exercice auquel le président du Faso a consenti le 29 décembre 2016.

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Dans ses réponses, le président du Faso, Roch Kaboré a rappelé que « la rupture dont on parle, n’est pas simplement une rupture au niveau gouvernemental, c’est une rupture au niveau des mentalités des Burkinabè de façon générale ».

Au niveau de Gouvernement indique le président, « je considère que nous sommes dans la rupture ». Ainsi cite Roch Kaboré, « l’intégrité, la transparence, la redevabilité, ce sont des notions qui sont ancrées dans notre fonctionnement quotidien ». Et à ce propos tranche-t-il : « contrairement aux autres, nous n’avons pas d’état de grâce sur ces questions. Ce sont des engagements forts sur lesquels nous sommes ».

Pour le président du Faso, la rupture est une question progressive. « Pour qu’il y ait une véritable rupture, il faut qu’elle soit au sommet et à la base », préconise Roch Kaboré avant d’expliciter ses propos : « Il faut qu’il y ait la rupture avec l’incivisme. Le respect des autorités et de l’autorité de façon générale, il faut qu’il y ait une rupture avec ça. L’oisiveté dans les ministères, il faut qu’il y ait une rupture avec ça. Ce sont des réalités ».

A écouter Roch Kaboré, il est trop facile de s’asseoir et de dire qu’il faut la rupture. « Nous mêmes, on doit rompre avec nos pratiques anciennes. Tant qu’il n’y a pas cette rupture, il n’y aura pas de rupture au Burkina Faso », affirme le locataire de Kossyam.

Séance tenante, il a invité tous les Burkinabè, « chacun à la place qu’il est, chacun devant ses responsabilités » à « cette rupture ». Si cela est fait, poursuit-il, « nous aurons fait un bond qualitatif » avant de rebondir en affirmant : « mais si on attend seulement une rupture au sommet et que les mêmes tares sont là, à la base, on ne pourra pas avancer. Je suis désolé ! ».

Synthèse de Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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