Ronke-Amoni Ogunselire : « Le Burkina Faso regorge de potentiel »

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Pour Ronke-Amoni Ogunselire, il n’y a aucun doute. « Le Burkina Faso regorge de potentiel ». C’est sur ce potentiel qu’entend s’appuyer la Société financière internationale (SFI) en anglais (IFC) qu’elle représente dans la sous-région, pour soutenir le développement du pays. Elle a fait part de ses espoirs et de ses convictions au Point Afrique quant aux engagements pris par l’exécutif qui place l’amélioration de l’environnement des affaires au cœur de sa politique.

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La représentante de la SFI, filiale de la Banque mondiale est convaincue que les multiples défis auxquels est confronté le Burkina « peuvent devenir des opportunités pour le secteur privé ». Cela, explique-t-elle, est dû selon elle au fait que  « le Burkina Faso regorge de potentiel ». C’est sur ce potentiel, justifie Ronke-Amoni Ogunselire, que la SFI entend s’appuyer pour soutenir le développement du Burkina Faso.

« Nous voyons des opportunités, notamment dans plusieurs secteurs : l’énergie – grâce au solaire – les mines, le secteur financier, l’immobilier commercial, l’agrobusiness, le bétail et l’hôtellerie. La formation professionnelle et la santé offrent également des opportunités intéressantes », cite-elle en guise d’exemple.

Les volontés d’amélioration de l’environnement des affaires rassurent

Et même si le Plan national de développement économique et social accorde une place de choix au secteur privé, toute chose qui a contribué à la réussite de la mobilisation des fonds à Paris, elle estime que l’action du gouvernement ne devrait pas se limiter pour autant à obtenir des expressions d’intérêt. « Pour que les investisseurs s’engagent effectivement au Burkina Faso, le gouvernement burkinabè doit les attirer en mettant en place un cadre propice », analyse Ogunselire.

Cela suppose selon elle, penser aux fondements qui attirent les investisseurs vers une économie notamment un environnement des affaires transparent, prévisible et attractif. De ce fait, dit-elle, « il est rassurant de voir que le gouvernement burkinabè place l’amélioration de l’environnement des affaires au cœur de sa politique ».

 Lors du lancement du programme d’insertion socio-professionnelle des jeunes (PISJ) le 26 novembre dernier, le Premier ministre annonçait le financement des 100 projets les plus innovants par l’entremise du FAPE et l’orientation de 400 jeunes vers les banques pour financement « avec la garantie de l’Etat ». Une annonce qui pourra être appuyée par la SFI qui prévoit elle aussi soutenir la mise en place d’un bureau d’information sur le crédit et de lignes de crédit à disposition de banques locales pour accroître leur capacité de financer les PME dans des secteurs tels que l’agrobusiness et la finance numérique, avec une priorité accordée au financement des femmes.

Le 1 er août 2016, Paul Kaba Thiéba procédait au lancement officiel des travaux de constructions de la centrale solaire privée de Windiga Energy d’une capacité de 20 Mégawatt à Zina dans la Boucle du Mouhoun. Un projet suivi de près par la SFI qui « est mandatée par Windiga Energy afin de sécuriser le financement en dette du projet ».

« Le Burkina dispose  d’un potentiel humain exceptionnel »

L’accroissement de l’appui de la SFI pourrait prendre en compte   les secteurs de la santé, des infrastructures de désenclavement, de l’eau ou encore la fibre optique. « Nous continuerons de soutenir le gouvernement pour élaborer et mettre en œuvre les réformes qui rendront l’environnement des affaires plus attractif pour les PME et les investisseurs », annonce Ronke-Amoni Ogunselire.

Selon elle, il y a bien de raison de croire dans l’avenir du Burkina Faso. Elles incluent la croissance économique stable, l’accent mis sur le Partenariat public-privé pour attirer des investissements privés dans l’économie et la situation géographique du pays qui fait de lui un carrefour d’affaires en Afrique de l’Ouest.

« Enfin, résume Ronke-Amoni Ogunselire,  le Burkina dispose  d’un potentiel humain exceptionnel. Le peuple burkinabè croit en l’État de droit et a démontré qu’il est capable de prendre son destin en main. Cette volonté a permis de réussir la transition politique et explique aujourd’hui la forte exigence de redevabilité vis-à-vis des autorités ».

Synthèse de Oui Koueta

Burkina24

 

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Oui Koueta

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