Autonomisation des femmes : Hunger Project Burkina et la FAO investissent

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Arriver à varier les sources de revenus pour subvenir aux besoins familiaux, c’est de là qu’est partie la décision conjointe de Hunger Project Burkina et de la FAO d’octroyer un noyau de 3 ovins (2 femelles et 1 mâle) à 50 femmes de l’épicentre de Vowogdo dans la commune de Koupéla. L’heure est au bilan et il est plutôt positif.

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Le choix de la province du Kouritenga se résume selon Judicaël Bambara, chargé de programme alimentaire à Hunger Project Burkina, à la dégradation des moyens de subsistance de la population suite à une crise alimentaire vécue par la communauté. Face  à cette situation, The Hunger Project Burkina et la FAO (Fonds des Nations unies pour l’alimentation, la faim et l’agriculture) ont décidé de cofinancer le Projet d’appui à la production animale dans la commune de Koupéla (PAPA/K) pour « aider la communauté à diversifier leur source de revenus».

Neuf mois après (avril 2016- janvier 2017), constate, le chargé de programme, le cheptel est passé de 3 têtes à 5 avec des femelles en gestation.  De quoi enthousiasmer Judicaël Bambara. « Ce qui veut dire que bientôt, il y aura une évolution. On imagine qu’au bout de 5 ans, on aura au moins 10 moutons et qu’à long terme, on aura un troupeau si les femmes arrivent à maintenir l’unité de production », prospecte-t-il.

Les bénéficiaires ont indiqué au cours de la séance d’évaluation avoir vendu le mâle qu’ils ont engraissé et acheté par la même occasion 2 femelles et un jeune mâle et utilisé la somme restante pour les besoins du ménage. Un aspect qu’a tenu à relever le président de l’association dont elles sont membres. « La FAO a bien pensé aux femmes parce que sincèrement ce sont les femmes qui aident les hommes à s’en sortir dans nos difficultés », a admis Belemkoabga Désiré.

Ce n’est pas la directrice provinciale de la femme, de la solidarité et de la famille qui s’en plaindra. La vision du ministère, a résumé Geramine Kuilga, est de « travailler à amener les femmes à être économiquement autonomes». C’est alors qu’elle a insisté auprès des bénéficiaires pour qu’elles veillent sur le noyau pour assurer la reproduction dans l’espoir que d’ici 5 ans, le besoin se résume à la construction d’une bergerie pour contenir le cheptel.    

Dambré Simplice, le maire de la commune de Koupéla, a pris part à la restitution du projet. Résumant lui aussi la politique nationale actuelle qui est d’appuyer les femmes afin qu’elles soient autonomes, il a conclu : « A écouter dans les discussions pour le bilan, les bénéficiaires n’ont fait que remercier Hunger Project et la FAO. C’est signe que ça a été une très grande réussite ».

En attendant de voir les enclos pousser à Liguid-Malguem, village où se trouve l’épicentre, le maire a émis le vœu que d’autres femmes puissent bénéficier d’un appui similaire. Avant la concertation Hunger Project Burkina et FAO, le chargé de programme Judicaël Bambara a promis de transmettre les doléances, car dit-il, « le projet prend fin, mais le partenariat ne prend pas fin ».

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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