Sécurisation du territoire : 200 motos « tout terrain » distribuées pour renforcer la mobilité

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La mobilité de la police et de la gendarmerie se renforce avec la remise de 200 motos « tout terrain » par le ministre  de la sécurité Simon Compaoré. La cérémonie s’est déroulée au camp des Compagnies républicaines de sécurité (CRS) de Ouagadougou ce vendredi 17 mars 2017.

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L’offre se fait une semaine après une visite du directeur général de la police nationale, Lazare Tarpaga, dans la région du Sahel dans les commissariats de Dori, Bani, Falangountou, Gorgadji, Seytenga, Yagha (Sebba), Mancila, à Titabé, Gorom-Gorom, Déou, Tinakoff, Markoye, Essakane, Djibo, Arbinda, Baraboulé, Koutoukou et Tongomael. La plupart de ces localités, a relevé Simon Compaoré, « c’est là où il y a eu des coups, mort d’hommes ».  Et si la préférence a été orientée vers les motos plutôt que les pickups, explique-t-il, c’est qu’« il y a des coins où on ne peut pas aller avec 4 roues ».

Dans ces zones, Lazare Tarpaga a encouragé ses hommes et ont reçu « un peu plus de moyens pour se défendre et pour défendre les citoyens, les fonctionnaires qui sont dans ces localités ». La tactique répond selon le ministre de la sécurité à la réponse sécuritaire pour que « l’existence de l’Etat ne soit pas un vain mot mais une réalité ». S’adressant aux éléments venus pour récupérer les motos qui leur sont destinées, Simon Compaoré  leur a signifié qu’ « il n’est pas question de céder la moindre parcelle de notre territoire à des gens pour qu’ils dictent leur loi » et qu’il leur faut « rendre coup pour coup ».

Renforcer la vigilance. Après chaque attaque, il est fait cas de l’enlèvement de matériels roulants par les assaillants. Le ministre Simon Compaoré appelle à plus de vigilance de la part des hommes déployés dans la région.  « Il ne s’agit pas d’acheter des motos pour alimenter les brigands et les terroristes. Ces motos ne doivent pas tomber entre les mains de l’ennemi », leur a-t-il signifié.

Conjuguer les efforts. 50 motos seront remises à la gendarmerie  nationale qui, « a un pied au niveau de la défense, un pied au niveau de la sécurité ». La remise officielle est prévue pour lundi. Elles sont destinées aux services qui sont au niveau des frontières pour qu’il y ait une jonction efficace entre les forces de gendarmerie et les forces de police.

La répartition répond aux critères selon lesquels,  les deux entités travaillent dans le même environnement, ont les mêmes obligations de résultats et doivent se soutenir mutuellement. Le ministre de la sécurité appelle en outre les autres forces armées, notamment les forestiers, les agents des douanes à la rescousse, car dit-il l’heure est à une période où il faut conjuguer tous les efforts et toutes les forces pour venir à bout de la menace.

Et même s’il évoque qu’« on est en état de quasi guerre », le ministre de la sécurité précise que l’objectif de la réponse à la menace n’est pas de vouloir « du mal à quelqu’un » mais plutôt de « défendre » la population, le territoire. Ce qui le rend plutôt confiant en dépit des vicissitudes « momentanées » et lui fait dire que « la victoire finale » sera du côté du peuple burkinabè.

Oui Koueta

Burkina24

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Oui Koueta

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Un commentaire

  1. Ces Yamaha YBR 125G ne sont pas adaptés dans le sahel. Elles sont trop légères pour rouler dans le sable du sahel. Un très mauvais investissement. J’en ai une depuis 2013 et je sais tres bien ce qu’elle vaut dans le sable.

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