La France naturalise 28 tirailleurs sénégalais

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Vingt-huit tirailleurs sénégalais ont été solennellement gratifiés ce samedi 15 avril 2017 de la nationalité française au cours d’une cérémonie présidée par le chef de l’Etat français, François Hollande, et ce, « 60 ans après en avoir été privés », explique BBC Afrique.

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Ils étaient au nombre de 28, dont 23 Sénégalais, deux Congolais, deux Centrafricains et un Ivoirien qui au cours d’une cérémonie à la salle des fêtes du palais de l’Élysée, à Paris en France à être « réintégrés » dans la nationalité française.

L’Ivoirien Baka Fael, 82 ans, a déclaré que ce 15 avril 2017 représentait pour lui une seconde naissance, remerciant « le président d’avoir une pensée pour l’Africain qui a combattu pour la France ».

Quant à Daouda Faye Badji, 76 ans, de nationalité sénégalaise et ancien commando chez les parachutistes ayant combattu en Indochine et en Algérie, il a estimé que « le président François Hollande a pris la décision de nous donner la nationalité avant de partir. Il est le seul président qui a pensé à nous », a-t-il soutenu.

En entonnant la Marseillaise, l’hymne national français, certains avaient les larmes aux yeux.

Ils se sont « couverts de gloire sur tous les fronts« , a souligné François Hollande qui a remis à chacun d’eux le décret faisant d’eux des citoyens français.

A la fin de cette cérémonie, le président François Hollande a promis que tous les anciens tirailleurs résidant en France et qui en feront la demande seront naturalisés.

Le combat de la naturalisation des tirailleurs est le fruit d’une longue lutte menée par Aissata Seck, petite-fille d’un tirailleur et maire adjointe d’une commune à l’est de Paris. Elle avait lancé une pétition en novembre dernier pour la naturalisation des tirailleurs.

Après cette victoire, elle met désormais le cap sur l’inscription sur tous les manuels d’histoire en France de l’histoire des tirailleurs.

« On a beaucoup occulté ces histoires. Je pense que c’est important d’en parler dans les manuels scolaires, surtout pour les jeunes issus de l’immigration et ceux des quartiers populaires », dit-elle.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

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