Burkina : Mettre les agropoles au service des exploitations familiales

publicite

La première session ordinaire  du comité de pilotage des pôles de croissance du Burkina de l’année 2017 a démarré ce 5 mai 2017 à Ouagadougou. Les réflexions sont axées sur la manière dont les agropoles peuvent constituer des leviers pour l’essor des exploitations familiales.

La suite après cette publicité

Le secteur rural emploie plus de 70%  de la population active du Burkina. Ce secteur est marqué par la prédominance des exploitations familiales. Généralement de petites tailles, elles sont soumises aux aléas de la pluviométrie dont elles sont fortement dépendantes. Ce qui impacte négativement leur productivité et leur compétitivité.

Ce constat a été dressé par Hadizatou Coulibaly, ministre burkinabè en charge de l’économie. C’était ce 5 mai 2017 à l’occasion de l’ouverture de la première session ordinaire du comité de pilotage des pôles de croissance du Burkina dont elle est la vice-présidente.

Justement, le thème principal de cette réunion se penche sur les moyens de rendre ces exploitations familiales plus compétitives, puisqu’elles sont liées à l’état de la pauvreté des ménages qui les exploitent. Et donc sur les objectifs de croissance fixés (réduire l’incidence de la pauvreté de 40% à 35% à l’horizon 2020) dans le Plan national de développement économique et social (PNDES) qui veut, entre autres, une augmentation de la part du secteur primaire au PIB de 50% ainsi qu’un accroissement de la part des produits agricoles transformés de 12% à 20% en 2020.

« Agropoles et agriculture familiale : faire des agropoles un levier d’émergence d’exploitations familiales modernes et compétitives ». En ouvrant la rencontre sous ce thème,  la vice-présidente informe de la volonté du gouvernement de voir le couple agropoles-exploitations familiales produire des fruits.  

Le rôle d’un agropole

L’agropole est un pôle de croissance et de compétitivité à vocation agricole. L’objectif poursuivi dans la construction d’une agropole est « d’intensifier et de transformer la production agricole sur un périmètre donné par l’aménagement d’infrastructures agricoles et industrielles et la mise en place d’une plateforme combinée d’infrastructures de soutien et de services critiques essentiels pour le développement d’une activité économie dynamique et compétitive portée par le secteur privé ».

Hadizatou Coulibaly, ministre des finances

«L’agropole, en permettant d’intensifier la production agricole et de la connecter au marché participe de l’amélioration de la productivité et de la valeur ajoutée. Il offre donc des moyens pour lever les obstacles à l’essor de l’exploitation familiale », est convaincue Hadizatou Coulibaly.

Tout en insistant sur la nécessité de mesures d’accompagnement au profit des exploitants familiaux afin qu’ils puissent saisir toutes les opportunités offertes par les agropoles, le ministre de l’économie, qui représentait le Premier ministre à l’ouverture de la session, a indiqué que le gouvernement attend les propositions des participants.

Ces derniers auront également, au cours de cette séance, à faire le point de la mise en œuvre des pôles de croissance afin d’examiner et adopter les actions prioritaires  pour accélérer leur développement.

Abdou ZOURE

Burkina24

 

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×