Affaire Hamed Kossa : « On ne peut pas dicter un choix de consommation aux populations »

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Des artistes musiciens burkinabè ont fait irruption à la Radio Oméga le 28 juin 2017. L’un des animateurs de ladite radio, Hamed Kossa (surnommé HK), a été délogé de son plateau alors qu’il entamait une émission. Le ministre de la communication, Porte-parole du gouvernement burkinabè, Rémi Fulgance Dandjinou, a réagi ce 29 juin 2017.

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Pour le premier responsable en charge du département de la communication, il ne faut pas porter atteinte à l’intégrité physique de son prochain. « S’il était avéré effectivement qu’il y a eu une force physique ou une violence exercée contre Hamed Kossa, je voudrais ici appeler de toutes mes forces à ce que ces personnes qui ont posé ces actes-là soient sanctionnées.

Parce que je pense qu’il n’est pas normal que nous puissions porter atteinte à des personnes dans le cadre de leur travail. C’est vrai pour les médecins, lorsqu’ils sont agressés dans le cadre du travail. C’est vrai pour chacun d’entre nous, lorsque nous travaillons et participons à ce développement », a-t-il dit.

Le ministre a tenu à souligner que chacun devrait se respecter d’abord et respecter le cadre de travail de chacun. Et de dire que « si nous voulons construire un Etat de démocratie, le respect d’autrui est important. Quelque puissent être les éléments qui se posent, je pense qu’il ne faut pas porter atteinte au cadre de travail de l’autre ».

Rémi Dandjinou attend de voir les suites qui seront données à cette affaire. Tout en déplorant cet acte, il dit apporter son soutien aux principaux concernés. « Nous apportons notre soutien total à Hamed Kossa et à Oméga FM pour ce qui s’est passé en espérant que les faits nous diront que ça ne s’est pas passé comme ça et que nous pourrons continuer à regarder nos amis des médias avec beaucoup de plaisir entre journalistes et communicants ou en tout cas, responsables des artistes-managers », foi du ministre.

Il a également ajouté qu’on ne peut imposer aux Burkinabè un mode de consommation. Selon lui, « il faut que les artistes, les producteurs de cinéma, que tout le monde travaille à élever la consommation. Lorsque nous avons, en Conseil des ministres hier, adopté le thème du SIAO, le Président du Faso a dit « Il faut que nos artisans se mettent dans le cadre des exigences du marché du développement technologique ». Cela est également vrai pour le monde musical ».

Cela est vrai, soutient-il, pour tous les acteurs de production du Burkina Faso. Le ministre de la communication appelle donc les Burkinabè à hausser le niveau pour que la consommation se fasse d’elle-même. Il a reconnu qu’il y a certainement des efforts à faire pour encourager les uns et les autres. « Mais, on ne peut pas dicter un choix culturel, on ne peut pas dicter un choix de consommation aux populations si en retour les qualités et les niveaux ne sont pas à la hauteur », a conclu le Porte-parole du gouvernement.

Propos recueillis par Noufou KINDO

Burkina 24

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Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

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