Burkina : Le syndicat des contrôleurs et inspecteurs du travail n’est pas content

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Le Syndicat autonome des contrôleurs et inspecteurs du travail (SYNACIT) a partagé avec la presse ce 30 juin 2017 les difficultés que vivent les inspecteurs et contrôleurs du travail dans l’exercice de leurs fonctions.

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Le SYNACIT était face à la presse ce vendredi 30 juin 2017. Il a déploré une dégradation du climat social au sein du ministère de la fonction publique, du travail et de la protection sociale.

Fatogoma Sanon, secrétaire général du SYNACIT, a mis l’accent sur les conditions de travail des inspecteurs et contrôleurs du travail. Il fait comprendre que la direction ne dispose que d’un seul véhicule pour contrôler environ 80 000 entreprises dans la ville de Ouagadougou. Il ajoute que les locaux sont inappropriés avec une absence de parking, des bureaux exigus et un accès difficile pour les personnes vivant avec un handicap. Egalement, le SYNACIT exige des autorités un statut autonome pour les inspecteurs et contrôleurs du travail.

Par ailleurs, le syndicat s’est prononcé sur la crise de l’hôtel SOPATEL Silmandé en avril 2017. Dès la naissance du conflit, des initiatives et des décisions en vue de trouver une solution à la situation ont été prises par le ministère en charge de la culture avec les différentes parties. Le SYNACIT s’insurge contre l’intervention inappropriée du politique dans la gestion de ce conflit collectif de travail.

Il a attiré l’attention des autorités sur le fait que la tentative de règlement à l’amiable de tout conflit de travail revient aux inspecteurs et contrôleurs de travail. Le SYNACIT a rappelé que des autorités politiques et administratives, qui ont essayé de mener des conciliations dans le domaine du travail, ont toujours contribué à aggraver le conflit et à détériorer le climat social.

Il a pris l’exemple de la SN-SOSUCO, la SIBEA et ESSAKANE. Au regard de ces conditions, le syndicat prévoit dans les jours à venir monter au créneau, notamment avec des sit-in suivis de mots d’ordre de grève.

Jules César KABORE

Burkina 24

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