Passage à tabac à Karpala : Les services de la défense sur le dossier (ministre)

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Les services du ministère de la défense sont en train de « travailler » sur l’incident qui a bouleversé le quartier Karpala à Ouagadougou dans la nuit du 27 au 28 juin 2017 et impliquant l’armée nationale, a indiqué le ministre porte-parole du gouvernement, Remis Dandjinou. 

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Dans la nuit du 27 au 28 juin 2017, des militaires présumés du camp militaire Baba Sy auraient débarqué au quartier Karpala et passé à tabac tous ceux qu’ils ont rencontrés sur leur passage, avaient rapporté nos confrères de la télévision BF1. Le « coup de force » des soldats aurait fait une quarantaine de blessés, selon le deuxième adjoint au maire de l’arrondissement 11, interviewé par la télévision. La cause de cette bastonnade serait liée à  une affaire de mœurs.

Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Remis Dandjinou, interrogé par Burkina24 en marge d’une visite rendue ce 6 juillet 2017 au média en ligne, a réagi. Il a affirmé que son département a approché le ministère de la défense pour en savoir davantage.

Selon lui, les services de ce ministère sont penchés sur le dossier et des réponses seront bientôt apportées. « Les services en charge de cette question au niveau de nos forces de défense et de sécurité travaillent là-dessus et certainement, ils apporteront des réponses », a-t-il indiqué.

Remis Dandjinou a cependant fait remarquer que « nous avons dans notre pays  atteint un niveau de respect de l’autre qui doit être un élément partagé communément. Il faut éviter tout ce qui est atteinte à autrui, quelles que puissent en être les raisons puisque nous sommes en train de construire un Etat de droit. Ce qui est vrai pour les civils est également vrai pour les militaires, encore faudrait prouver un peu ce qui s’est passé dans cet aspect-là ».

L’ ONU, Bassolé et le Burkina

Sur un autre sujet, le porte-parole du gouvernement a également été interrogé sur la réaction du Burkina après les conclusions du groupe de travail de l’ONU sur le cas Djibrill Bassolé. Celles-ci recommandent, entre autres, de libérer le Général de gendarmerie des liens de la détention.

Cependant, Remis Dandjinou dit attendre que les spécialistes fassent un éclairage sur la question afin de mieux comprendre les tenants et les aboutissants du rapport onusien. Néanmoins, commente-t-il, «je pense qu’il faut respecter le principe de la séparation des pouvoirs et de nous dire que nous  sommes dans le cas des juridictions nationales qui ont parfois valeur applicable chez nous. Et ce qui doit être fait selon nos textes et selon ces juridictions, dans la mesure du respect des procédures, sera mis en œuvre».

Burkina24

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Rédaction B24

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