Ouaga : Les parlementaires africains plaident pour la maîtrise de la croissance démographique

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Ce 22 juillet 2017 à Ouagadougou s’est déroulée la cérémonie de clôture de la rencontre régionale de haut niveau des parlementaires de l’espace CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad.

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« D’ici à 2050, l’Afrique sera le seul continent dont la population sera doublée. Est-ce que nos ressources suffiront pour le bien-être des populations ? », se demande Alex Dupret, Directeur régional USAID. C’était au cours de la cérémonie de clôture de la rencontre régionale de haut niveau des parlementaires de l’espace CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad.

« Le financement adéquat de la santé, le dividende démographique et les politiques de populations et développement ». C’est le thème retenu pour cette rencontre internationale tenue dans la capitale burkinabè.

« Le contraste entre le niveau de croissance économique et le rythme de croissance de la population laisse percevoir clairement que la situation démographique de l’Afrique peut constituer un formidable potentiel ou au contraire une bombe sociale à retardement », a prévenu Salifou Diallo, Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso.

Trois enfants au plus par femme d’ici à 2030…

La rencontre de parlementaires a permis aux participants d’échanger sur les outils et mécanismes dont dispose chaque pays pour assurer le financement adéquat de la santé et agir sur les rythmes de croissance des populations.

« Les chefs d’Etats de la CEDEAO réunis en avril 2001 au sommet d’Abuja ont pris l’engagement de consacrer au moins 15% du budget annuel de leur pays respectif à l’amélioration du secteur de la santé. Mais cet objectif n’est pas encore atteint dans la quasi-totalité des pays », a révélé Adrien Houngbédji, Président de l’Assemblée nationale du Bénin et porte-parole des parlementaires.

Néanmoins, plusieurs décisions ont été issues de cette rencontre parlementaire visant à l’amélioration du secteur de la santé. A l’issue des travaux, les députés se sont engagés entre autres à augmenter chaque année d’au moins 5%  le budget alloué à la mise en œuvre des plans nationaux de repositionnement de la planification familiale.

La réduction drastique de la mortalité maternelle et néonatale dans les pays africains et l’amélioration de la qualité de la santé de la population active actuelle et future, font également partie des engagements pris par les parlementaires africains.

Ces derniers ont aussi invité « les pays de la CEDEAO, la Mauritanie et le Tchad à œuvrer pour faire baisser leurs indices synthétiques de fécondité respectifs à trois enfants au plus par femme d’ici à 2030 », a fait savoir Ousséni Tamboura, Président du comité d’organisation de ladite rencontre.

Ismène KPEDJO et Fabienne SANON (Stagiaires)

Burkina 24

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