Burkina : Eclairer les sombres jours

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Le Burkina vit de sombres jours : 22 personnes atrocement arrachées à l’affection de leurs proches et le décès de la deuxième personnalité du pays. L’épaississement ou non de cette obscurité dans les prochains jours dépendra de la réaction des Burkinabè face à ces drames.

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Le terrorisme frappe le Burkina. Au centre et au Nord. En attendant de savoir exactement qui  sont les inhumains commanditaires (la curiosité s’est nichée dans l’absence de revendication jusque-là) de l’attaque du Café Aziz Istanbul, il importe de tirer des leçons après avoir pleuré les disparus.

La première leçon possible est que la logique des « ennemis » du Burkina reste évasive. Ils peuvent revenir au même endroit qu’hier. La deuxième leçon est qu’il faut renforcer les services de renseignement du pays. Ces « hommes » sont très imprévisibles, mais un renseignement adéquat peut permettre de limiter les dégâts.

La troisième leçon, qui est connue depuis longtemps, est le renforcement des capacités opérationnelles des forces armées nationales. Avec l’attaque du Café Istanbul, elles ont démontré qu’elles étaient capables de faire face avec efficacité. Difficile d’exposer publiquement toute la réalité que vivent ces femmes et ces hommes qui défendent la vie et la sécurité de leurs compatriotes, mais il urge que leurs conditions de travail soient impérativement améliorées. Ceci d’abord pour leur propre sécurité et pour celle qu’ils sont censés aider, ensuite.

Survivre à Salifou Diallo

La dernière leçon est que le Nord du Burkina recommence à inquiéter. Le véhicule de l’armée qui a sauté sur une mine explose une niche d’interrogations sur ce qui se trame dans cette partie du pays. Il est important de se pencher là-dessus afin d’éviter de mauvaises surprises.

Cela dit, le deuxième deuil qui frappe le pays est le décès de la deuxième personnalité de la République, le Président de l’Assemblée nationale. Salifou Diallo assurait sa part dans le maintien de l’équilibre de la nouvelle configuration politique du Burkina. Son départ recommande que deux types de querelles soient évités : celui de sa succession à la tête de l’Assemblée nationale et celui de son remplacement à la tête de son parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).

Les calculs dans le champ lexical de la politique et des intérêts individuels ne manqueront pas, s’ils n’ont déjà commencé à l’annonce de sa disparition. Il serait juste souhaitable que les militants et responsables du parti au pouvoir de même que les autres partis se concentrent sur l’essentiel : l’intérêt supérieur de la Nation.

En attendant, paix à l’âme des devanciers.

La Rédaction

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