Burkina : Des organisations veulent le respect des droits des populations

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Le Lancement de la « Plateforme sur les droits économiques, sociaux et culturel au Burkina » dénommée Plateforme DESC/Burkina a eu lieu ce mardi 14 novembre 2017. Un rapport fait par 9 organisations nationales  de la société civile, sur le droit à la santé, au logement, à l’alimentation et à l’éducation.

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Neuf organisations nationales, dont  Amnesty international Burkina Faso (AIBF), le Centre d’Information et de Formation en Droit Humain en Afrique (CIFDHA), Médecins du monde France(MDM/Burkina), le Mouvement Burkinabè des droits de l’homme et des peuples(MBDHP) et Oxfam se sont réunies au sein d’une plateforme pour établir un rapport de la société civile burkinabè pour l’examen périodique Universel (EPU) sur le droit à la santé, au logement, à l’alimentation et à l’éducation. Ce rapport, présenté à la presse ce mardi 14 novembre 2017 apporte des informations sur l’évolution de la situation des droits économiques, sociaux et culturels au Burkina Faso.

Cette plateforme dont les réflexions ont été lancées en 2011, de l’avis de Christian Ouédraogo membre d’Amnesty international,  évoque certains droits, qui semblent être méconnus par la population et dont les recours juridictionnels sont très peu efficaces. « Les populations du Burkina rencontrent beaucoup de difficultés en matière des droits économiques, sociaux et culturels. Malgré les efforts, ces droits sont très peu garantis au plan national », explique Christian Ouédraogo.

Dans cette plateforme, le comité a recommandé à l’Etat de redoubler d’efforts afin de garantir le droit à une alimentation adéquate et de renforcer la lutte contre la faim et la malnutrition,en particulier pour les enfants de 5 ans.

Le comité se dit également préoccupé par les expulsions forcées, notamment  à  Kounkoufouanou et à Essakane, d’un grand nombre de familles en zone rurale du fait de l’exploitation de mines d’or et l’agro-industrie.

Concernant le droit à un logement adéquat et abordable, les auteurs du rapports recommandent à l’Etat partie d’adopter une stratégie nationale sur le logement fondée sur le droit de l’homme qui indique  les mesures à prendre et les ressources nécessaires pour remédier à la pénurie de logement à assurer l’application de loi portant bail d’habitation privée pour protéger les locataires des loyers excessifs et des augmentations de loyer excessives.

Pour la chargée  de plaidoyer de médecin du monde, CécileThombiano,  ce rapport vise à renforcer les capacités de la société civile, faire le monitoring des violations, en faisant un suivi d’éveil des cas de violations pour pouvoir les remonter et de se placer comme étant les avocats de ces victimes  pour revendiquer leurs droits.

Saly OUATTARA

Burkina24

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