13-Décembre 2017 : Koudougou a donné de la voix

13 décembre 1998- 13 décembre 2017, cela fait 19 ans que notre confrère Norbert Zongo et ses compagnons ont été assassinés et brûlés sur la route de Sapouy. 19 ans après le collectif provincial du Boulkiémdé est resté toujours mobilisé. Dans le cadre de la commémoration du 19^e anniversaire du drame de Sapouy, le collectif provincial des organisations démocratiques de masse et de partis politiques et la coalition provinciale de lutte contre la vie chère, la fraude, l’impunité et pour les libertés du Boulkiémdé ont organisé une marche meeting ce mercredi 13 décembre 2017 à Koudougou.

Parti du théâtre populaire de Koudougou, le cortège s’est dirigé vers le rond-point du commissariat central de la police nationale, pour ensuite prendre la direction du carrefour de la belle vue du stop en passant par l’avenue Dreux.

Au carrefour de la place Maurice Yaméogo, les manifestants ont pris la direction du haut commissariat du Boulkiémdé en empruntant la route nationale 14. Au haut commissariat, les responsables de la marche ont remis une déclaration à Amidou Soré, haut-commissaire de la province du Boulkiémdé Il a promis de transmettre le document à la hiérarchie. Puis les manifestants se sont dirigés vers le théâtre populaire de Koudougou pour écouter le message de l’Association des journalistes du Burkina (AJB) et celui de la coordination.

Pour le collectif provincial et la CCVC, « durant 19 ans notre peuple a mené une lutte acharnée contre l’impunité des crimes de sang et des crimes économiques et a prouvé aux yeux du monde entier son refus de l’arbitraire ainsi que son rejet de la violence et de la barbarie comme mode de gestion du pouvoir d’Etat dans notre pays ».

Cette lutte conduite par le COMPP et la CCVC a contribué à l’élargissement de la liberté et à l’éveil des consciences des populations, conduisant à d’importantes luttes et  victoires dont l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et la résistance héroïque contre le coup d’Etat du 16 septembre 2015.  Le collectif et la CCVC invitent les militants à ne pas baisser la garde.

Michel YAMEOGO

Pour Burkina24