Extradition de François Compaoré : 7 mars 2018, le nouveau rendez-vous

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Il faut attendre le 7 mars 2018 pour savoir si François Compaoré sera extradé ou pas au Burkina Faso par la justice française.

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La Chambre du contrôle de l’instruction de la Cour d’appel de Paris a entendu François Compaoré, frère de l’ancien Président Blaise Compaoré, ce 13 décembre 2017 dans le cadre du mandat d’arrêt décerné contre lui dans le dossier de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses compagnons. 

Le mis en cause, qui a reconnu être de nationalité ivoirienne et burkinabè, a indiqué à la Cour qu’il ne souhaitait pas être jugé au Burkina. «A la question de savoir, comme la procédure l’exige, s’il consentait à être remis aux autorités judiciaires du Burkina Faso pour y être jugé, monsieur Paul François Compaoré a répondu « non », peut-on lire dans un communiqué publié par le ministère burkinabè de la justice. 

« Le dossier a alors été renvoyé au 7 mars 2018 pour être plaidé au fond et la Chambre du contrôle de l’instruction rendra sa décision après cette audience », ajoute le communiqué.

Arrêté en octobre 2017 à l’aéroport de Paris alors qu’il revenait d’Abidjan, François Compaoré a été interdit de quitter le territoire en attendant cette audience dictée par la demande d’extradition introduite par la justice burkinabè. L’ancien conseiller économique de Blaise Compaoré est poursuivi pour « incitation à assassinat » dans le dossier de l’assassinat de Norbert Zongo et de ses trois compagnons le 13 décembre 1998. 

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Rédaction B24

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Un commentaire

  1. Il faut requalifier les faits pour que l’exagone comprenne le bien-fondé de la requête :
    – association de malfaiteurs (criminels) en bandes organisées,
    – obstruction à la justice et abus de biens sociaux
    – fraudes et évasions fiscales

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