8-Mars 2018 : Réflexion à l’ADF/RDA

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Les militantes de l’Alliance pour la démocratie et la fédération (ADF/RDA) ont décidé de  célébrer la journée mondiale de la femme en différé ce samedi 7 avril 2018, à Ouagadougou à travers une conférence publique.

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C’est sous le thème «la participation de la femme à la gouvernance : état des lieux, défis et perspectives » que la seconde moitié du ciel du parti de l’éléphant a commémoré en différé la journée internationale de la femme le samedi 7 avril 2018 dans la capitale burkinabè. Cette célébration a réuni les femmes du parti, accompagnées des notabilités coutumières et des premiers responsables du parti dont le président Gilbert Noël Ouédraogo.

365 jours

Pour ce dernier, « à l’ADF-RDA ce n’est pas le 8-Mars qui appartient à la femme mais les 365 jours de l’année». Il a ensuite souhaité que la communication puisse donner l’occasion de discuter du rôle de la femme et de ce qu’elle peut faire dans la gouvernance au Burkina Faso. Gilbert Ouédraogo a également affirmé que son parti est très attaché aux questions de la femme et ce dernier a été le premier parti au Burkina à évoquer la question du quota pour la femme avant même que la loi y relative ne soit adoptée. Selon lui, plusieurs études ont prouvé que l’ADF-RDA est le parti qui fait plus la promotion des femmes et des jeunes.

Quant à la communication animée par Saran Barro et Orokya Ouattara, conseillers d’Education Féminine à la Direction Régionale de Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille du Centre, elle a porté sur l’historique du 8-Mars, l’état des lieux de la participation de la femme à la gouvernance locale au Burkina Faso, les défis et les perspectives qui y sont liés.

Pour Orokya Ouattara, l’état des lieux sur la participation des femmes sur la scène politique au Burkina Faso depuis l’indépendance n’est pas au beau fixe, même si elle reconnait une petite amélioration en 2006 suite à la communalisation intégrale. D’environ 30% à cette date, ce taux a cependant chuté  en 2016 avec 2,6 % de femmes élues maires,  soit  9 femmes sur 370. Un constat qui interpelle les femmes et aussi l’ensemble de la communauté à travailler pour l’amélioration du niveau de la participation de la femme sur la scène politique.

Aimée KPODA

Pour Burkina24

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