Dossier des radiés : « Des propositions concrètes » annoncées

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« La gestion des dossiers n’a connu ni répit ni suspension », a annoncé Léandre Bassolé, président du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), le jeudi 19 avril 2018. L’évolution de deux « grands dossiers » a été présentée à l’occasion d’une rencontre avec la presse. Il s’agit de celui relatif aux blessés de l’insurrection de 2014 et du Coup d’Etat et celui ayant trait aux militaires et policiers radiés.

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Peu de temps après sa création en novembre 2015 et son installation officielle le 22 mars 2016 par le Président du Faso Roch Kaboré, le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) a été secoué par une crise interne qui a induit un changement à sa tête. Benoit Kambou est remplacé par Léandre Bassolé.

« Chacun campait sur sa position »

En commentant ce fait, le président du HCRUN, Léandre Bassolé, indique qu’« il y a, comme dans toute institution, dans toute organisation humaine, des difficultés qui sont inhérentes simplement au vivre ensemble ». Sans nier l’existence de ces « difficultés » que son institution a connues, M. Bassolé rassure qu’elles ont été « bénéfiques ». «   C’est une étape qui nous a permis de nous parler de manière franche et de revenir à l’essentiel », dit-il.

Des 5.065 dossiers enregistrés et en cours d’enregistrement, certains ont fait l’objet « d’une attention prioritaire ». Parmi ceux-ci figurent celui des blessés de l’insurrection et du Coup d’Etat et des militaires et policiers radiés. Sur ce dernier dossier, plusieurs rencontres ont eu lieu entre les radiés et la hiérarchie militaire et policière sous l’arbitrage du HCRUN.

« Ce dossier à ce jour connait des propositions concrètes », a indiqué Léandre Bassolé qui précise que pour y arriver, la tâche n’a pas été facile. « Chacun campait sur sa position », dit-il. Mais de ces « propositions concrètes » « qui amènent chacun à faire une concession » et qui « ne sont pas une obligation », le président du HCRUN n’en dira pas plus. « Vous les saurez en son temps », affirme M. Bassolé.

Léandre Bassolé, au milieu, est le président du HCRUN

Pour le dossier relatif aux blessés de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du Coup d’Etat de septembre 2015, l’essentiel du dossier a consisté à la prise en charge, « trop longtemps différée » selon le HCRUN, de 24 cas urgents au plan national et de 10 autres cas à l’étranger, notamment à Tunis. Les deux dossiers, selon le président Bassolé, regroupent plus de 800 dossiers individuels.

Scepticisme sur la réconciliation nationale : Les mots de Léandre Bassolé

« Être sceptique, ce n’est pas la solution. Si nous étions sceptiques, je vous avoue que nous n’aurions pas accepté cette charge parce que c’est une charge. Elle est délicate, elle est sensible parce qu’elle touche au devenir de notre peuple et nous ne pouvons pas nous amuser à tricher avec la réalité ».

Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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3 commentaires

  1. Si des enquêtes ont étémenées au cas par cas et de concert avec les Chefs hiérarchiques des radiés sur leurs manières habituelles de servir peuvent conduire à la reprise de certains et à la condamnation d’autres.Bien ficeller les dossiers de reprise pour éviter des réclamations de droits pouvant conduire à autre désordre dans les rangs.Vu leur formation leur reprise éttofferait bien les effectifs.

  2. Mon ami Serge, l’homme arrive au monde faible et c’est au contact des gens et des choses qu’il se forme et conquiert de l’expérience. Certains de nos frères ont commis des fautes graves à un moment donné. Doit on alors utiliser ce prétexte pour les bannir définitivement ? S’ils font amende honorable, demandent pardon et prennent des engagements, ne peut on pas leur donner une seconde chance ? Le leur refuser dans un contexte aussi mouvant, n’est ce pas les encourager à rejoindre le camp adverse ? En se posant ce type de question, l’on perçoit la profondeur de la problématique sans oublier que, certains de ces radiés se sont retrouvés au mauvais moment, au mauvais endroit et pire, d’autres encore ont simplement osé revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail…Dans un contexte de réconciliation, il faut oser examiner tous ces cas !

  3. Bonjour,
    Je me permet pour une première fois de faire un commentaire public, elle porte sur les militaires radiés. Quand j’ai vu dans la presse de l’époque que des militaire qui sont allez pillés les magasins des gens ont même laisser des kalachnikovs dans certains magasins. Je me suis demandé si c’est des gens qui sont formés pour défendre le pays. Semblerais qu’il y à eu des cas de viols ça je n’ai pas la confirmation et plein d’autre choses qui s’est dis. Quand y eu les radiations j’ai dis qu’il le fallait. Un homme en arme et pire un militaire indiscipliné est un danger pour la nation. Bref je voudrais dire de bien regarder ce que chaqu’un à fait. Sinon si jamais SES GENRES DE MILITAIRE LA REJOINGNE ENCORE L’ARMEE

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