Economie numérique : Le ministère veut  appuyer sur l’accélérateur

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Le Ministère du développement de l’économie numérique et des postes organise son Conseil d’administration du secteur ministériel les 23 et 24 avril 2018 à Bobo-Dioulasso. L’objectif recherché  au cours de ces 48 heures de travaux vise à jeter les bases de la réflexion pour l’instauration de la confiance numérique dans l’environnement des TIC au Burkina.  

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Le présent CASEM, selon la ministre du développement de l’économie numérique et des postes Adja  Ouattara/Sanou,   se tient à « une période charnière de la mise en œuvre du PNDES et aussi à presque mi-mandat du programme présidentiel ». D’où l’importance pour son ministère  de revisiter ses  plans d’action.  « Beaucoup de choses ont été faites mais les attentes des populations sont nombreuses et pressantes. Il faut donc qu’on travaille dans le sens de l’accélération de l’atteinte des résultats », a-t-elle expliqué. Avant de préciser que « pour ce qui est de l’usage des technologies, il est important que nous travaillons à mettre les utilisateurs en confiance afin qu’ils profitent du potentiel qu’offre la technologie ».

Pour y parvenir, le ministère entend revisiter les outils de confiance pour relever les  défis permanents de la sécurité dans le secteur numérique en cette période de prolifération des réseaux sociaux et de digitalisation tous azimuts.

Une part belle réservée au monde rural

Le grand handicap du secteur numérique, à en croire Adja Sanou est lié au  manque d’infrastructures de base comme le réseau de transport en fibre optique. Heureusement, celle-ci est déjà en construction.  Mais la fibre optique une fois acquise, il faudra l’accompagner avec des projets spécifiques. Cette question a  déjà retenu l’attention des acteurs.

« Dans le cadre du e-Burkina, il s’agira de réaliser des e-services, des applications et des plateformes intelligentes pour permettre à l’ensemble de la population de profiter des avantages qu’offre la technologie », renchérit-elle. Et une grande partie de ce programme à l’en croire va bénéficier au monde rural qui représente 80% de la population.

Un port sec virtuel

D’autres efforts du ministère pour la vulgarisation des TICs ont été dévoilés : « Dans le cadre de l’opérationnalisation du point d’atterrissement virtuel, nous avons pu construire un port sec numérique. Les équipements ont été installés et la bande passante doit arriver incessamment. Tous ces instruments vont apporter une amélioration de l’Internet et des communications électroniques », a conclu Adja Sanou.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina24 à Bobo-Dioulasso

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