France : Un jeune Burkinabè battu à mort par une douzaine d’adolescents

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Un jeune Burkinabè de 32 ans a trouvé la mort ce vendredi 18 mai 2018 dans la soirée soir à la suite de nombreux coups qu’il a reçus au cours d’une agression, en pleine rue, perpétrée par une bande d’adolescents.

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L’agression qui a conduit au décès de ce jeune Burkinabè, Jacques Nébié, âgé de 32 ans, s’est produite aux alentours de 19h, heure de France, dans un quartier populaire de Pau, France, où il résidait.

La procureur de la République de Pau, Cécile Gensac, confirmant l’information relayée par la presse française a indiqué que «l’homme est décédé vendredi en pleine rue d’un quartier de Pau à la suite d’une rixe collective dirigée contre lui», a-t-elle indiqué à l’AFP. Selon une source judiciaire du quotidien  Le Parisien, la victime était connue pour plusieurs faits dont une tentative de meurtre.

Une riveraine, au travers d’un témoignage publié par un confrère, a affirmé qu’ « ils étaient 12 sur lui. Puis il est tombé au sol ; quatre d’entre eux ont continué à le frapper et il y en a un qui l’a fini avec une sorte de barre de plexiglas », a-t-elle fait savoir, ajoutant que les agresseurs avaient selon les témoins entre 14 et 17 ans.

La presse française rapporte que les faits se sont déroulés «au pied du mur de la caserne des pompiers de Pau», dans le quartier Saragosse. Les secours ont ainsi pu arriver sur place rapidement mais n’ont pu réanimer la victime compte tenu de la sévérité de l’agression qu’elle a subie.

La raison d’un tel déchaînement de violence est pour l’heure inconnue. Toutefois, la piste du City-stade, où la victime jouait semble-t-il fréquemment au ballon entre jeunes adultes semble être plus plausible en attendant les conclusions de l’enquête ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de la mort.

Une autopsie du corps de la victime devra se faire dans les prochains jours à l’institut médico-légal de Toulouse en France. Des témoins qui avaient alerté les secours ont, par ailleurs, été entendus par la police, ont précisé les enquêteurs. Le premier magistrat de la ville de Pau, François Bayrou, a fait savoir son indignation en déplorant ces «faits gravissimes».

Au Burkina, dans un post sur Twitter, le ministre des affaires étrangères Alpha Barry a indiqué avoir appris cette information avec « consternation ».  « Nous appelons les autorités françaises à la lumière et à la justice dans cette affaire« , a-t-il écrit. 

Trois suspects ont été placés en garde à vue ce lundi 21 mai 2018,  selon un communiqué du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), section France, qui a manifesté son indignation et réclamé une enquête diligente. 

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source: Liberation.fr

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