SND : C’est parti pour cinq jours de cours à l’école du civisme et de la citoyenneté

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Dans l’optique d’«impliquer la jeunesse dans le processus de développement du pays », le Service national pour le développement (SND) développe en eux l’esprit d’initiatives et la confiance en leur propre capacité, l’esprit civique et patriotique, leur inculque des valeurs telles que la tolérance et la solidarité, donne une formation professionnelle de base aux jeunes issus du milieu rural ou très tôt déscolarisés dans les centres de Loumbila dans la région du Centre et Badala dans la Boucle du Mouhoun. A la formation reçue dans ces deux centres s’ajoute celle en agro-sylvo-pastoralisme de jeunes volontaires à l’Institut de formation en développement rural (IFODER) dans la région du Centre-est grâce au partenariat avec Bagré pôle. C’est parti depuis ce matin du 10 septembre 2018 pour cinq jours de cours de civisme au profit du millier de jeunes disposés à rejoindre les villes et campagnes pour « appuyer l’administration ».

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Leur nombre est estimé à 1 200. Avec un âge variant entre 18 et 30 ans, ces jeunes appelés de la 69ème promotion venus des régions du Centre, du Centre-ouest, de l’Est, du Centre-sud, du Centre-est et du Nord sont réunis à Ouagadougou à l’école du civisme et de la citoyenneté avant leur affection et prise de service dès le 1er octobre. La formation destinée aux appelés non-salariés dénommés appelés volontaires se déroule à la maison du peuple.

L’accent sera mis sur la Constitution, les symboles et les institutions de l’Etat, l’organisation administrative, l’Etat de droit et la démocratie, l’animation de la vie politique, le Civisme, les droits et devoirs du citoyen, l’écocitoyenneté, le respect du bien et la lutte contre la corruption, le terrorisme. Le but visé, a décliné l’intendant colonel Benao Mathieu, est de « les préparer à affronter les différentes tâches et surtout à mieux cultiver leur personnalité vis-à-vis du monde du travail ».

Appel au sacrifice

Il est attendu des appelés volontaires qu’ils participent au développement du pays par leur apport à son évolution. Pendant un an, ils recevront un pécule de 40 000 francs CFA par mois. « Nous savons que sous les drapeaux 40 000 c’est peu, ce n’est pas suffisant, concède Arouna Rouamba, conseiller technique du gouverneur de la région du Centre. Mais ils doivent avoir à l’esprit qu’ils le font pour leur patrie ». Et le directeur général de les inviter à « accepter ce sacrifice parce que l’avenir de ce pays leur appartient » et que « c’est à eux de le bâtir ».

Un appel entendu et accepté par Tassembédo Gérard. Le jeune homme vêtu d’un tee-shirt à l’effigie du SND, dit être prêt à contribuer au développement, à servir le pays. En fin de formation et n’ayant « pas d’occupations », il a opté de se faire immatriculer parmi les appelés de la 69ème promotion participant ainsi à la construction du Burkina Faso. Gérard invite les jeunes comme lui à « participer plutôt que de rester à la maison chômer pour ne rien faire ». « Prête » à servir, Ouédraogo Brigitte l’est également. Elle n’a pas de préférence. L’essentiel pour elle étant de se rendre utile à son pays.

Les missions assignées au Service national pour le développement est d’offrir aux jeunes un cadre de participation aux tâches de développement socio-économique du Burkina Faso, développer chez eux l’esprit d’initiatives et la confiance en leur propre capacité, l’esprit civique et patriotique, inculquer des valeurs telles que la tolérance et la solidarité et donner une formation professionnelle de base aux jeunes issus du milieu rural ou très tôt déscolarisés. Le SND espère au travers de ces offres répondre au souci de sensibiliser et éduquer le maximum de jeunes Burkinabè au civisme et à la connaissance de l’Etat de droit.

Oui Koueta                                                     

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Oui Koueta

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