Crise au SYNAGSP : « Le bureau légal » face au « bureau légitime »

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Décidément les corps habillés raffolent des « deux bureaux pour une structure ». Comme à l’Union National de la Police Nationale, le Syndicat National de la Garde de Sécurité Pénitentiaire dispose depuis quelques temps de deux bureaux. Les membres du « bureau légal » ont animé une conférence de presse pour apporter des démentis sur des propos tenus par le « bureau légitime » à leur égard. Joseph Bayala et ses camarades se sont adressés aux hommes de médias sur la situation qui prévaut au sein de leur syndicat. Plusieurs éléments ont été alors apportés lors de cette conférence de presse qui s’est tenue ce vendredi 19 Octobre à Ouagadougou.

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D’après les propos tenus par Joseph Bayala, secrétaire aux relations extérieures du syndicat national de la garde pénitentiaire (SYNAGSP ), son bureau et lui ont été victimes de « propos compromettants ». Pour lui, des individus du corps de la garde de sécurité pénitentiaire font des déclarations qui écornent l’image et décrédibilisent leur structure commune lutte. 

Depuis quelques temps, un nouveau bureau se revendique la direction du SYNAGSP . Pour les membres du bureau exécutif, ils n’ont pas été concertés pour l’élection du nouveau bureau donc les nouveaux membres n’ont aucune légalité devant la loi.  Seulement, ce « nouveau bureau » agit en toute légitimité. En effet, Amado Ouédraogo reconnaît avoir des difficultés à communiquer avec les structures de base du syndicat : « il n’y a pas de crise au sein du Syndicat National de la Garde de Sécurité Pénitentiaire. Nous avons seulement un problème de communication. Mais nous allons tout mettre en œuvre pour réparer cela. » Pour lui, s’il n’y a pas de communication, il va de soi que des problèmes subsistent.

Le bureau de Amado Ouédraogo et ses camarades évoluent depuis quelques temps sans Secrétaire Général. Ce dernier a démissionné suite aux problèmes internes du syndicat. Parmi ces problèmes, l’ancien bureau reconnait le manque de communication. En plus de cela, les membres du SYNAGSP accusent le bureau de ne pas soutenir les structures de base dans certaines luttes. Ils estiment également que le bureau ne travaille pas assez. Mais le grand point noir reste le fait que les membres du Syndicat National de la Garde de Sécurité Pénitentiaire accusent Amado Ouédraogo et ses camarades d’être de mèche avec leur ministre de tutelle.

Tout en reconnaissant les problèmes au sein de leur structure, le « bureau légal » a tenu à rappeler les acquis engranger depuis leur élection en Février 2017. Il a par ailleurs souligné que les membres de ce bureau sont élus pour une durée de deux ans. Amado Ouédraogo, et ses camarades disent mettre tout en œuvre pour régler cette crise interne pour l’atteinte de leurs objectifs.

Basile SAMA (stagiaire)

Burkina 24 

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