Samir Diallo : « A travers les jeux vidéo, on peut vendre notre culture »

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Depuis quelques années, les jeux vidéo ont vu leur popularité exploser. Ils font partie des loisirs de nombreux jeunes. Cependant, l’industrie des jeux vidéo est peu connue au Burkina. L’incubateur Starplace veut relever le défi et depuis le 24 février 2019, il a initié une formation pour outiller une trentaine de jeunes dans le domaine du développeur de jeux vidéo. Sawadogo Issoufou, Samir Diallo et Sidi Ouédraogo, prennent part à cette formation et Burkina 24 les a reçus pour en savoir davantage.

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Etudiant en première année dans le codage informatique, Issoufou Sawadogo, Samir Diallo animateur de 2D/3D ou dessin animé et Sidi Ouédraogo, informaticien de formation, veulent se lancer dans l’industrie des jeux vidéo. Une industrie peu connue des Burkinabè même si de nombreux jeunes en sont friands.

Pour Issoufou Sawadogo, un développeur de jeux vidéo «est une personne ou une entreprise qui crée des jeux vidéo en rassemblant plusieurs domaines de compétences comme le game design, la scénarisation, la programmation, l’infographie, la musique assistée par ordinateur ».

Et Samir Diallo d’ajouter qu’il est passionné de jeux vidéo. « Cette passion qui nous anime fait qu’on arrive à relever de challenge. Concevoir un jeu, c’est amener les gens dans un autre univers », dit-il.

Il y a plusieurs conceptions de jeux vidéo. Les jeux d’action «sont pareils au film mais le sujet devient acteur au  lieu  d’être le spectateur. Il y a des jeux d’arcanes, des jeux de sport comme la course, le football. Il y a des jeux de simulation de conduite. Tous ces jeux dépendent du message que l’on veut faire passer », explique Samir Diallo.

Faire découvrir le Burkina

« Nous voulons mettre cette industrie de jeux vidéo au Burkina parce qu’elle n’est pas connue au Burkina. Beaucoup voient en ces jeux un moyen de distraction or, à travers les jeux vidéo, on peut vendre notre culture. Si on arrive à recréer nos sites touristiques et les insérer dans les jeux, les personnes qui vont jouer à ces jeux -là, elles vont d’une façon ou d’une autre explorer le Burkina. De ce fait, elle peut être une vitrine pour la promotion de notre culture », affirme Samir Diallo.

Et l’incubateur vient à point nommé. « C’est une bonne opportunité pour nous d’acquérir la connaissance qu’il faut en complément de ce qu’on a déjà, afin de pouvoir se lancer. L’incubateur nous vient en aide», affirme Samir Diallo.

Il faut noter qu’à l’issue de la formation, une compétition de hackathon est prévue et les meilleurs seront récompensés par des bourses d’incubation et de l’accompagnement pour la réalisation du projet de création de jeux vidéo.

Saly Ouattara

Burkina24

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