Burkina Faso : Des journalistes à l’école du fact-checking

publicite

Une trentaine d’hommes de médias ont bénéficié d’une formation en fact-checking du 23 au 25 septembre 2024 à Ouagadougou. L’initiative est du Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ).

La suite après cette publicité

Dans un contexte marqué par la crise sécuritaire, détenir des connaissances sur les notions de désinformation et de fact-checking s’impose. C’est pour cela que le centre national de presse a décidé d’outiller une trentaine de journalistes et communicants sur ces différents concepts clés.

Durant les trois jours d’échanges, plusieurs modules en lien avec le fact-checking, la désinformation, la mésinformation ont été dispensés. D’entrée, Dr Ousmane Paré, facilitateur de ladite formation a notifié que le lien entre la désinformation et le fact-checking est que la désinformation c’est le mal et le fact-checking c’est la solution.

« La désinformation, ce sont des informations qui ne sont pas vraies, qui circulent dans les espaces publics. Le Fact-checking intervient pour rétablir la vérité », a-t-il révélé.

Ousmane Paré, facilitateur au cours de la formation
Dr Ousmane Paré, facilitateur au cours de la formation

Par ailleurs, il a notifié que le journaliste dispose désormais d’outils pour rétablir les faits au cas où il y a désinformation. « Nous avons des outils qui sont là. Nous avons des logiciels qui existent que ce soit research by image, google research image, et autres pour les images ou encore des outils.

Le premier outil qu’on a c’est notre cerveau, c’est notre capacité à douter des informations qu’on a, à douter des images, à douter des vidéos à se dire que l’on doit partager une information que lorsqu’on a la certitude que l’information est vraie et qu’elle est fondée et donc à défaut, on s’abstient de la diffuser », a-t-il soutenu.

A l’issue de la formation, ce sont des participants désormais aguerris qui regagnent leur rédaction avec la conviction de mettre en application les connaissances acquises en matière de déconstruction d’une fausse information.

Pauline Bicaba, participante à la formation
Pauline Bicaba, participante à la formation

Pauline Bicaba, participante et en service à la RTB Dédougou a laissé entendre que la formation lui a été très bénéfique. « Pour moi c’est une première de prendre part à ce genre de formation et en plus de ça le fact-checking c’est un nouveau concept pour moi. Je sais que dorénavant en ce qui concerne le traitement de mes informations, je ne prendrai pas tout pour argent comptant, tout ce qu’on me dira, je sais que je dois chercher à vérifier. J’ai acquis de la connaissance pour savoir si l’information qu’on me donne elle est vraie ou elle est fausse », a-t-elle apprécié.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24

Écouter l’article
❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×