Burkina : L’Union européenne « suit attentivement » la situation politique

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L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Burkina, Alain Holleville, a rendu une visite au Chef de file de l’opposition politique (CFOP), ce 10 avril 2014 en fin de matinée. Cette visite, a confié le diplomate, s’inscrit dans un processus de rencontres régulières avec les acteurs politiques du pays afin de comprendre les différentes étapes de la vie politique du Burkina.

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L'ambassadeur de l'UE au Burkina, Alain Holleville (g.)  au siège du CFOP, le 10 avril 2014 (Ph : B24)
L’ambassadeur de l’UE au Burkina, Alain Holleville (g.) au siège du CFOP, le 10 avril 2014 (Ph : B24)

La rencontre entre le chef de file de l’opposition et l’ambassadeur de l’UE au Burkina a duré plus d’une heure au siège du CFOP, ce jeudi. A sa sortie, Alain Holleville a confié à la presse que le CFOP fait partie des « interlocuteurs politiques de l’Union européenne » et que des rencontres régulières, comme celle de ce jeudi, sont organisées régulièrement à l’initiative de l’UE comme de celle des acteurs.

« On échange sur les différentes étapes de l’évolution de la vie de votre pays, sur l’environnement sous-régional », a confié l’ambassadeur.

Interrogé sur l’impression de l’UE sur la situation politique actuelle du Burkina, Alain Holleville a déclaré que « l’Union européenne suit attentivement la situation politique au Burkina Faso comme c’est  son devoir de le faire dans tous les pays où les Européens sont représentés».

Et le référendum ?

Seulement, ajoute-t-il, « nous ne sommes pas burkinabè. Nous sommes des partenaires sur plusieurs plans et donc nous essayons de nous tenir à notre juste place vis-à-vis de tous les interlocuteurs et de tenir finalement vis-à-vis de chacun, le même discours ».

 Il précise que le « premier rôle » de l’ambassade l’UE  au Burkina est de « poser des questions sur ce qui se passe » afin de pouvoir rendre compte à ses mandats.

L’avis du diplomate a été requis sur la décision de l’UE si un référendum devrait avoir lieu au Burkina. « On ne se décide pas sur des « si ». Quand des décisions auront été prises, on verra. Quelles que soient ces décisions », a répondu Alain Holleville.

→ (Re) Lire aussi : L’Union européenne et l’Article 37 : «L’ambassadeur Holleville n’a pas pris position», selon Ablassé Ouédraogo

La même réponse a également été donnée à la question de savoir quel sera le soutien de l’UE pour la présidentielle de 2015 : « Quand la question nous sera posée, parce qu’elle ne nous a pas encore été posée, là aussi, elle sera examinée ».

Abdou ZOURE

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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9 commentaires

  1. Pourquoi pendant cette longue crise ?conomique dans certains pays europ?ens la CHINE bien que nantie financi?rement ne s’est pas port? garant pour sauver ces pays? Tout simplement elle se m?le pas aux affaires de ses partenaires sans leurs avis. De toute fa?on,il y aura l’alternance au Burkina voulue par les burkinab?s ? travers les urnes. De gr?ce, laissez nous ?tre totalement ind?pendant une fois pour toute. J’invite les partis politiques ? ouvrir l??il et le bon. VIVE LE BURKINA FASO.

  2. N,EST-CE PAS L? UNE MANIERE D,INCITER L,OCCIDENT A S,INGERER DANS NOS AFFAIRES INTERNES?

  3. Arr?tez votre main mise sur les affaires internes des pays UE ;? d?faut de blaise vous voulez financer un opposant qui va remporter les ?lections et prot?ger vos int?r?ts . Vous n’avez pas encore tir? le?ons de l’Ukraine? La jeunesse commence ? comprendre votre politique d’exploitation sur l’Afrique

  4. L’afrique au Africain, le Burkina Faso au Burkinab?, ainsi laisser les europ?ens en dehors de nos problems, nous trouverons des solutions nous m?mes.

  5. Laissons les occidentaux ? leur place et cherchons nos solutions nous m?me. Ils n’ont rien en faire si ce qu’observer comme nous aussi on les observe dans les r?solutions de leur probl?me.

  6. Je ne comprends pas les burkinab? quoi, ils veulent toujours attendre des r?ponses avant de l?ext?rieur. Si nous ne faisons pas confiance ? la capacit? de nos leaders ? r?soudre nos probl?mes c’est qu’on sera toujours d?pendant de l’occident. C’est nous m?me qui cherchons notre d?pendance pas les occidentaux.

  7. Donc la question du journaliste n’est pas une question? Qui donc doit vous poser ces questions?

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