Burkina : Une association désormais prête à défendre les intérêts des techniciens de l’audiovisuel

Une nouvelle association marque son arrivée dans l’univers des medias. L’Association des techniciens des télévisions et radios privées et publiques (ATRAP) a tenu une conférence de presse le 17 mars 2016 au Centre national de presse Norbert Zongo. Elle entend pour l’occasion justifier sa naissance au Burkina Faso.

Avec à sa tête Arsène Kafando comme président, l’Association des techniciens des télévisions et radios privées et publiques (ATRAP) a rencontré la presse ce matin 17 mars 2016 à Ouagadougou. L’objectif de la rencontre consiste à dévoiler à l’opinion publique, les mobiles de la création de leur association.  

Incommode. La libéralisation du secteur de l’audiovisuel et la concurrence entre les médias sont à l’ origine de la naissance de l’ATRAP. Elle se veut un cadre professionnel où les techniciens projettent se perfectionner dans leur métier et initier des séances de formation et de remise à niveau à l’intention de leurs membres.

L’ATRAP dénonce des conditions de travail incommodes. Pour le président de l’association Arsène Kafando, « beaucoup de techniciens travaillent sur la base du bénévolat pour l’amour du métier. Les centres de formations existant ne sont pas à la bourse des techniciens dont le revenu est faible ».

Il renchérit en pointant du doigt l’insuffisance voire l’absence de séances de formation ou de stages à leur intention dans leurs organes de presse d’origine.

Formation. Dans la déclaration liminaire, les initiateurs de l’ATRAP disent être conscients du rôle primordial de la formation dans l’insertion, voire la réussite des techniciens, d’où le credo « se former pour mieux  servir ».

Tout en appelant les différentes bonnes volontés à soutenir l’initiative, les techniciens qui sont les premiers concernés sont invités à rejoindre l’association créée pour défendre leurs intérêts.

Mariam OUEDRAOGO (stagiaire)

Burkina24